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Parti socialiste

Royal au gouvernement: "pourquoi pas!"

Allocations familiales : Royal appelle le gouvernement à la "prudence"

Allocations familiales : Royal appelle le gouvernement à la "prudence" - -

"Je n'ai rien demandé, je n'attends rien, je ne suis pas pressée", a ensuite nuancé l'ex-candidate socialiste à la présidentielle.

Ségolène Royal n'a pas exclu dimanche d'entrer au gouvernement en affirmant que si "l'occasion se présente pourquoi pas", tout en précisant "n'avoir rien demandé".

"Aucune hypothèse n'est à écarter et en même temps je ne suis impatiente de rien, je n'ai rien demandé, je n'attends rien, je ne suis pas pressée", a confié l'ex-candidate PS à la présidentielle invitée de l'émission "C politique" sur France 5.

"Mon état d'esprit c'est d'attendre le moment"

"Si l'occasion se présente pourquoi pas, si ça ne se présente pas je n'ai pas besoin de cela pour être utile", a-t-elle ajouté rappelant son mandat de présidente de la région Poitou-Charentes et ses fonctions de vice-présidente de la Banque publique d'investissement.

Elle a aussi souligné avoir "pris beaucoup de recul" par rapport à la "politique politicienne".

Quant à une nouvelle tentative pour la présidentielle, l'ex candidate à l'Élysée a répondu: "Je ne sais pas, vous savez en politique on ne sait pas ce qui peut arriver". L'ex-candidate PS à la présidentielle: si l'histoire se présente à nouveau je serai prête, si elle ne se présente pas, je n'en tirerais aucune amertume, aucun regret, aucun remords", a-t-elle aussi déclaré assurant avoir "acquis une certaine sérénité".

Allocations : Royal appelle le gouvernement à la "prudence"

Sur un tout autre sujet, le réforme des allocations familiales, Ségolène Royal, qui fut également ministre de la Famille, a appelé le gouvernement à agir avec "beaucoup de prudence" concernant ce dossier.

"Il y a un modèle français de la politique familiale: nous sommes le seul pays en Europe avec un nombre de naissances aussi élevé et en même temps le taux d'activité des femmes le plus élevé", a souligné Ségolène Royal. "C'est quelque chose de très précieux".

Selon elle, en plus des deux possibilités envisagées par le gouvernement pour réduire le déficit de 2,5 milliards de la branche famille (modulation des allocations selon les revenus ou réforme du quotient familial) il y a une troisième voie possible: "il faut aussi réfléchir du côté des recettes pour que les revenus du capital puissent financer la politique familiale".

Hélène Favier