Défilé du 1er-Mai: Olivier Faure déplore "la violence de fanatiques" après une attaque contre des élus socialistes

Le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure a dénoncé ce jeudi 1er mai "la violence de fanatiques" et affirmé que le PS ne laisserait "rien passer" après les violences qui ont visé plusieurs de ses élus et militants pendant le défilé du 1er-Mai à Paris.
"Des dépôts de plainte sont en cours. Nous ne laisserons rien passer. Nous n'accepterons jamais la violence de fanatiques qui ne servent aucune cause et détruisent les combats collectifs", a-t-il déclaré sur X, en remerciant "le service d'ordre et les militants qui se sont interposés avec courage pour éviter le pire".
L'eurodéputée et la porte-parole du PS Chloé Ridel a indiqué à BFMTV que deux militants ont été blessés, dont un jeune "lynché par terre".
Jérôme Guedj pointe "la violence" des "ennemis de la République"
Plusieurs élus du Parti socialiste ont été pris à partie près de la place de l'Italie. "Ils ont arraché nos drapeaux et nos banderoles, ont donné des coups de pied, coups de poing, lancé des pétards", a déploré l'élue socialiste sur notre antenne. Le député de l'Essonne Jérôme Guedj a particulièrement été pris à partie et a pointé sur X "la violence" des "ennemis de la République".
"Tous ceux qui usent de la violence comme ceux qui la banalisent sont les ennemis du 1er-mai, des salariés, et plus largement de la République", écrit l'élu de l'Essonne sur ses réseaux sociaux.
"C’était festif et revendicatif. Et puis les crétins décérébrés, pseudo-antifas et cagoulés de noir, sont arrivés", poursuit Jérôme Guedj.
Quelques incidents épars ont émaillé le cortège parisien au sein duquel au moins 29 personnes ont été interpellées. Un chiffre qui n'est pas encore définitif, selon la préfecture de police qui a mobilisé 2.000 agents des forces de l'ordre dans la capitale pour cette fête du travail.