Claude Bartolone: les réfugiés "ne viennent pas pour prendre notre boulot"

Claude Bartolone sur le plateau de BFMTV, le 6 septembre 2015 - BFMTV
Claude Bartolone, président de l'Assemblée nationale et candidat socialiste à la présidence de la région Île-de-France, était l'invité de BFMTV dimanche.
Revenant sur le défi de l'accueil des migrants qui pèse sur la France et la région Île-de-France, Claude Bartolone a tenu à se montrer très combatif.
"Ce ne sont pas des migrants, ce sont des réfugiés", a-t-il tenu à préciser, ajoutant qu'"ils viennent parce qu'ils sont menacés de mort. Ils ne viennent pas pour prendre notre boulot ils viennent pour sauver leur peau".
Interrogé sur un sondage qui donne une majorité de Français opposés à l'accueil de migrants, Claude Bartolone a expliqué que "si on ne faisait confiance qu'aux sondages, certaines positions nous feraient honte", assumant: "je préfère perdre les élections que de dire 'les Français n'en veulent pas donc je baisse les armes'". L'accueil des migrants est, selon lui, "une question d'honneur pour notre pays et d'une certaine manière pour notre civilisation".
Opposé à une intervention au sol en Syrie
Pour le candidat socialiste, qui s'est dit opposé à une intervention au sol en Syrie, il va falloir "que les pays du Golfe prennent leurs responsabilités" dans la lutte contre Daesh.
Dans un billet publié vendredi sur son blog, Claude Bartolone, candidat à la présidence de la région, juge "impardonnable" la mort du petit syrien Aylan Kurdi, échoué sur une plage turque, dont l'image s'affiche "à la Une de tous les grands journaux européens". Le candidat invite les responsables des collectivités socialistes d'Île-de-France à évoquer la question vendredi prochain.