NKM sur RMC : « Valls, dernière illusion du socialisme »

Invitée sur RMC et BFMTV ce lundi matin, la candidate à la mairie de Paris a taclé le ministre de l'Intérieur sur son manque d'action sur le terrain, avant de prôner une reprise des arrêtés anti-mendicité à Paris.

Ce lundi matin, Olivier Truchot recevait Nathalie Kosciusko-Morizet. Celle qui a été désignée candidate UMP à la mairie de Paris lors de la primaire en juin a placé la question de la sécurité dans ses priorités si elle était élue en taclant le ministre de l'Intérieur, qui parlerait trop et n'agirait pas assez. Nathalie Kosciusko-Morizet a rapidement évoqué sa concurrente, Anne Hidalgo, jugeant qu'il était préférable de « s'obséder sur son programme » et a admis « une crise de doute » traversée par l'UMP.

Sur les primaires pour 2017

Serez-vous candidate ?

8h55 - Nathalie Kosciusko-Morizet : « Si les Parisiens me font confiance, je démissionne de mon mandat de députée, j'aurai un seul mandat et je le ferai dans mon ensemble ».

Sur sa stratégie pour les municipales

Vous avez déclaré être une tueuse ?

8h53 - Nathalie Kosciusko-Morizet : « Les politiques qui disent qu'ils viennent du monde des Bisounours, ce sont des menteurs. Moi quand j'ai un problème avec quelqu'un, je le dis ».

Quel est le défaut d'Anne Hidalgo ?

8h51 - Nathalie Kosciusko-Morizet : « Elle me critique, si je n'existais pas elle n'aurait plus rien à dire. Faire campagne en s'obsédant sur son concurrent est une erreur, moi mon obsession, c'est mon programme. Je ferai une campagne obsédée par l'avenir et par les Parisiens ».

La municipale n'est qu'en 2014, vous y êtes déjà. C'est tôt, vous n'allez pas vous essouffler? Et qui est favorite?

8h49 - Nathalie Kosciusko-Morizet : « Ça me permet de rassembler toutes les forces. La sortante a toujours un petit bonus mais je crois que les Parisiens ont envie de changement».

Sur la sécurité à Paris

Les contrôles d'identité résolvent-ils le problème des roms ?

8h49 - Nathalie Kosciusko-Morizet: « Non, mais c'est parce que la police n'a pas de base légale ».

8h48 - Nathalie Kosciusko-Morizet: « Je veux reprendre les arrêtés anti-mendicité supprimés par le PS. Paris est sous-équipé en termes de vidéo surveillance, il y en a moins d'un millier en surface, l'équivalent d'une ville comme Nice, ce qui réduit la sécurité. La ville de Paris ne s'investit pas du tout sur la sécurité, je veux faire le contraire ».

Manuel Valls a parlé d'une « crise de l'autorité », vous êtes d'accord ?

8h47 - Nathalie Kosciusko-Morizet: « Si Manuel Valls est aussi populaire, c'est d'abord parce que les Français sont revenus de François Hollande et ils sont déjà très, très lassés de Jean-Marc Ayrault. On se raccroche à quelque chose. Mais s'il y a une déception, il vaut mieux carrément changer, et il y a l'occasion de le faire - non pas au niveau gouvernemental mais dès l'an prochain en faisant l'alternance à Paris ».

8h46 - Nathalie Kosciusko-Morizet: « Manuel Valls parle beaucoup, il essaie de se mettre dans ces bottes-là, le discours très fort, la République qui est très souvent convoquée. Mais derrière, il se passe quoi ? Il y a un problème de sécurité. C'est comme si Manuel Valls était la dernière illusion du socialisme ».

Sur la crise à l'UMP

Selon Rachida Dati, il n'y a plus d'idées à l'UMP ?

8h43 - Nathalie Kosciusko-Morizet: « Je ne suis pas d'accord, mais il y a une crise de doute, une phase de recomposition, c'est assez ordinaire. Il faut aussi regarder ce qu'on a fait de bien. Et depuis un an [à gauche] il ne se passe absolument rien hormis des départs de ministres ».

Selon le JDD, Jean-François Copé aurait reçu 30 000 euros pour une conférence, s'agit-il d'une politique "business" ?

8h42 - Nathalie Kosciusko-Morizet: « Il n'y a pas de conflit d'intérêt, s'il veut donner une conférence et que les gens veulent payer... Personnellement je ne le fais pas mais beaucoup, à droite comme à gauche, le font ».

Combien avez-vous donné à l'UMP ?

8h40 - Nathalie Kosciusko-Morizet: « J'ai donné ce qu'ont donné les parlementaires, le montant ne regarde personne. J'ai donné car c'est normal d'aider ma famille politique, consciente de participer à un vrai mouvement. Je ne sais pas combien ils ont reçu, je suis mobilisée sur la municipale ».

Revivez aussi l'émission Bourdin & Co de ce lundi.

Claire Béziau, avec Olivier Truchot