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UMP : les militants divisés sur le vote en 2014

Jean-François Copé a tenu un meeting dimanche à Nancy.

Jean-François Copé a tenu un meeting dimanche à Nancy. - -

A l'heure où Jean-François Copé et François Fillon divergent désormais sur la date d'un nouveau vote, les militants se posent des questions sur l'avenir de l'UMP.

Jean-François Copé propose un nouveau vote en 2014, François Fillon le veut "dans les meilleurs délais". Une nouvelle fois, les militants s'interrogent et divergent. Dimanche, à Nancy, au rassemblement tenu par Jean-François Copé, les militants étaient partagés. La proposition du vainqueur proclamé de ne revoter qu'en 2014 laisse les fillonistes sceptiques. Si certains pensent que la sortie de crise est proche, d'autres voient l'avenir beaucoup plus sombre.

"On avait 300.000 adhérents, je me demande si l'année prochaine on aura toujours les 300.000 adhérents" s'interroge ainsi un militant.
D'autres estiment que la proposition de Jean-François Copé est "un bon compromis".

>> A LIRE AUSSI : Copé va "faire des propositions très concrètes" aux fillonistes

"Consensus autour du principe d'un nouveau vote"

Jean-François Copé envisage de proposer aux militants cette date de 2014 dans le cadre d'un référendum qu'il organisera en janvier 2013, avec une autre question portant sur la réforme des statuts.

François Fillon a immédiatement dénoncé que "ce nouveau vote doit avoir lieu dans les plus brefs délais et dans des conditions d'organisation impartiales, équitables et transparentes pour tourner rapidement cette triste page".

Dans l'entourage de l'ex-Premier ministre, certains ont même qualifié à chaud d'"inacceptable" la proposition de Jean-François Copé d'un nouveau vote en 2014. Mais François Fillon veut surtout "se féliciter du consensus autour du principe d'un nouveau vote et de la nécessité de redonner la parole aux adhérents de l'UMP pour sortir notre mouvement de l'impasse".

Seul point d'accord entre Jean-François Copé et François Fillon pour l'instant : les deux hommes doivent se rencontrer lundi, indice d'un possible dégel avant le date-butoir de mardi fixée par l'ancien chef de l’État.