PMA différée à l'automne: Copé veut y voir un signe d'écoute

Le président de l'UMP, a voulu voir lundi dans le changement de calendrier pour la PMA, un début de "prise en compte du message de l'opposition, qui est de dire : stop".

Jean-François Copé, président de l'UMP, a voulu voir lundi dans le changement de calendrier pour la Procréation médicalement assistée, un début de "prise en compte du message de l'opposition, qui est de dire : stop".

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Sur RTL, le député-maire de Meaux s'est redit "fermement opposé" à la procréation médicalement assistée (PMA). Alors que le Conseil consultatif national d'éthique s'est saisi de ce point et doit en délibérer à l'automne, le député-maire de Meaux a rappelé que son parti a "beaucoup milité pour que ce conseil soit réuni. Nous avons été surpris qu'il l'ait été aussi tardivement sur un sujet majeur. C'est quelque chose de très troublant. Du coup, il s'est auto-saisi".

Le changement de calendrier pour cette PMA ? "J'espère que c'est l'ébauche de la prise en compte du message de l'opposition qui est de dire : stop, stop, arrêtons cela !", s'est exclamé l'ancien ministre.

"Divisions très intenses"

La mise au point du Premier ministre différant à l'automne, après l'avis du CCNE, l'examen de la PMA "montre des divisions très intenses entre les ultras de sa majorité et même de son gouvernement, et lui-même", a-t-il estimé.

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Quant aux débats à l'Assemblée sur le texte ouvrant le mariage aux homosexuels, Jean-François Copé s'est dit "très frappé de voir la grande tension qui règne dans l'hémicycle".

"Elle me paraît terriblement décalée avec les urgences de notre pays", a regretté Jean-François Copé. "Nous devons parler d'emplois, de sécurité, de lutte contre les délocalisations et voilà que nous sommes mobilisés, par la volonté du président de la République, sur un texte qui touche les sensibilités, oppose énormément les gens", "y compris au sein des familles".

Le chômage et l'insécurité doivent reculer

Par ailleurs, Jean-François Copé, aimerait que le jour politique le plus important pour le président François Hollande soit celui où le chômage et l'insécurité auront reculé en France.

Il a commenté la fameuse lancée par le chef de l'Etat à Bamako, où il était reçu dans la liesse : "Je viens sans doute de vivre la journée la plus importante de ma vie politique".

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"Bon, c'était dans l'enthousiasme, je suppose", a dit Jean-François Copé. "Moi, je souhaite que la journée la plus importante soit le jour où il pourra dire à l'ensemble des Françaises et des Français qu'il aura fait régresser le chômage, aura fait régresser aussi l'insécurité".

Quant à'accueil triomphal du président français au Mali, Jean-François Copé s'est dit "très heureux de voir notre pays aimé, respecté". Il s'est aussi déclaré "très impressionné par le professionnalisme tout à fait exceptionnel de nos armées", qui contraste avec "un sentiment d'isolement tout de même très préoccupant".