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Les Républicains

Laurent Wauquiez officialise sa candidature à la présidence des Républicains

Laurent Wauquiez, favori pour la présidence de LR.

Laurent Wauquiez, favori pour la présidence de LR. - Boris Horvat - AFP

Le vice-président des Républicains officialise sa candidature à la présidence dans un entretien au Figaro à paraître ce vendredi.

Laurent Wauquiez officialise sa candidature à la présidence du parti Les Républicains dans le Figaro à paraître ce vendredi. 

"Oui je suis candidat à la présidence des Républicains", confirme dans une longue interview au quotidien celui qui est déjà vice-président du parti de droite.

"Je veux faire renaître l'espoir à droite. Je pense qu'on a besoin d'un profond renouvellement et je veux que la reconstruction de notre droite se fasse sur des valeurs claires", déclare-t-il.

"Je suis candidat parce que je pense que la France a besoin de la droite. Et il faut que la droite soit vraiment de droite!", ajoute le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, qui avait tenu les mêmes propos lors d'une réunion publique à Châteaurenard (Bouches-du-Rhône) ce mercredi. 

Il se dit "convaincu qu'on est à la fin d'un cycle où l'on paie de nombreuses erreurs du passé. A force de vouloir dire à chacun ce qu'il avait envie d'entendre, la droite a perdu son âme et les Français ne savent plus vraiment ce qu'elle incarne". 

Un "divorce entre la droite et les Français"

"Le divorce qui s'est installé entre la droite et les Français, poursuit-il, c'est celui du doute, non pas sur les valeurs mais sur la détermination des leaders de droite à mettre en oeuvre leurs idées et leurs programmes, s'ils arrivent au pouvoir".

Laurent Wauquiez se dit "parfois surpris" par ceux qui l'accusent de "courir après le Front national". "Je défends les valeurs de travail, d'effort, les classes moyennes, je refuse le communautarisme et l'intégrisme islamique qui petit à petit ronge notre société", déclare-t-il.

Il promet de se battre pour le "rassemblement" de tous les sensibilités au sein de LR: juppéistes, centristes, et Sens commun (issu de la Manif pour tous), "qui est une composante de notre famille politique".

"Mais aucune de ces composantes n'imposera sa vue car précisément notre famille politique est l'addition de tout ça. Si je suis élu, je veux veiller à ce que chacun puisse s'exprimer dans le respect des autres", affirme-t-il.

L.A., avec AFP