L'UMP Georges Tron retire sa candidature à la présidence de l'Essonne

Geogres Tron, le 29 mars 2015 à Draveil, ville dont il est maire. - Kenzo Tribouillard - AFP
Georges Tron (UMP), poursuivi dans une affaire de viols, met fin à sa dissidence et ne se présentera pas jeudi contre François Durovray, candidat officiel de l'UMP, à la présidence du conseil départemental de l'Essonne, a-t-il annoncé dans un communiqué à l'AFP.
"Lors d'un vote interne, les conseillers départementaux nouvellement élus, ont désigné, à une courte majorité, un autre candidat (...). Soucieux de ne pas provoquer une division que nos électeurs ne comprendraient pas, j'ai donc pris la décision de ne pas me présenter", explique-t-il, précisant qu'il ne participera pas à l'exécutif départemental.
Décision vendredi sur un éventuel renvoi au assises
La Cour de cassation doit rendre sa décision vendredi sur son renvoi aux assises pour viols et agressions sexuelles sur deux ex-collaboratrices de sa mairie de Draveil. Le parquet général a requis l'annulation de ce renvoi afin que les charges contre l'ancien secrétaire d'Etat soient de nouveau examinées.
"Force est de constater que les calomnies et les mensonges ont dissuadé certains de ces nouveaux élus de m'accorder leur confiance. Cela est profondément injuste. C'est la réalité. Je m'exprimerai à ce sujet à l'issue des décisions de justice", poursuit Georges Tron.
Une volte-face après une confrontation violente avec son rival
Après le vote interne en sa défaveur, Georges Tron avait d'abord pris acte de ce choix avant de maintenir sa candidature estimant avoir "conduit cette majorité à la victoire" dans ce département dirigé par la gauche depuis 1998.
Il avait également fustigé son adversaire, François Durovray, en raison de sa proximité avec Nicolas Dupont-Aignan, que Georges Tron classe à l'"extrême droite", et dont le parti Debout la France a présenté des candidats dans plusieurs cantons contre l'alliance UMP-UDI.
François Durovray, maire UMP de Montgeron, doit être élu président dans l'après-midi, à l'issue du vote organisé lors de la séance publique d'installation de la nouvelle assemblée.