“La France périphérique n’est pas de gauche ou de droite, elle galère” (gilet jaune)

Deux gilets jaunes de Valence et Toulouse analysaient pour BFMTV leur mouvement de protestation, qui a mobilisé 40 000 personnes ce dimanche.

Alex Compère, gilet jaune de Valence, et Benjamin Cauchy, gilet jaune de Toulouse, étaient ce dimanche soir invités sur le plateau de “Et en même temps”. Pour Benjamin Cauchy, “Emmanuel Macron a été élu par défaut”. Le président “a été un non-choix”, a-t-il affirmé.

“Les gens qui ont voté Jean-Luc Mélenchon, François Fillon ou Marine Le Pen au premier tour sont autant de millions d’électeurs qui n’ont pas fait le choix de la politique d’Emmanuel Macron. Et on se rend compte au bout d’un an et demi que le marketing électoral d’Emmanuel Macron ne fonctionne pas.”

Interrogé sur l’orientation politique des revendications des gilets jaunes, Benjamin Cauchy a refusé de “se laisser enfermer dans une dichotomie droite-gauche”. Le mouvement de protestation, a-t-il expliqué, dénonce à la fois des impôts trop élevés et leur caractère injuste.

Et de résumer: “Ce n’est pas une contestation de gauche ou une contestation de droite, c’est une contestation des territoires ruraux, de la France périphérique. Elle n’est pas de gauche, elle n’est pas de droite, elle est en train de galérer.”

Marine Jeannin