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Politique

L'UDI appelle ses troupes à "garder le cap"

Francois Fillon (G) serre la main de Jean-Christophe Lagarde, de l'UDI à Paris le 14 mars 2017

Francois Fillon (G) serre la main de Jean-Christophe Lagarde, de l'UDI à Paris le 14 mars 2017 - CHRISTIAN HARTMANN, POOL/AFP/Archives

Des sénateurs UDI ont décidé de ne plus marcher aux côtés de François Fillon et de rejoindre En Marche. Leur patron, Jean-Christophe Lagarde appelle les élus de son parti à poursuivre l'aventure avec le candidat vainqueur des primaires à droite.

Allié des Républicains, l'UDI appel ses troupes à "garder le cap" dans le soutien au candidat Fillon pour se rendre "incontournables" dans "la majorité", "l'opposition" ou "peut-être la recomposition" alors qu'une dizaine de sénateurs ont annoncé leur ralliement à Emmanuel Macron, emmenés par Michel Mercier, ancien ministre de François Fillon. Ils s'en expliquent ce jour au JDD.

Lors d'un conseil national à Paris, le président de l'Union des démocrates et indépendants Jean-Christophe Lagarde, a loué samedi "la solidité" de sa formation qui rassemble plusieurs partis centristes (Parti radical, Les Centristes ex-Nouveau Centre, la Fed...).

"Dans l’ambiguïté, on peut gagner une élection mais on ne peut pas gérer un pays", a-t-il aussi affirmé sans toutefois citer Emmanuel Macron.

"Dépasser le vote paralysant droite-gauche"

Dans leur tribune au Journal du Dimanche, les élus expliquent pourquoi ils se tournent vers le fondateur d'En Marche, en tête des intentions de vote au premier tour de la présidentielle :

"Notre pays a besoin d’une majorité renouvelée et de rassemblement plutôt que d’opposition", écrivent ces sénateurs parmi lesquels Bernard Delcros (Cantal), Jean-Marc Gabouty (Haute-Vienne) ou Jean-Jacques Lasserre (Pyrénées-Atlantiques).

"Emmanuel Macron propose une méthode à laquelle nous sommes fondamentalement attachés : dépasser le vote paralysant droite-gauche qui a pour conséquence qu’à chaque élection nationale le camp vainqueur ne pense qu’à défaire ce que les prédécesseurs ont fait", estiment-ils.

Pour la moralisation de la vie publique 

Par ailleurs, "Emmanuel Macron est le seul à affirmer clairement, et avec force, que le destin de la France est étroitement lié à celui de l’Europe", ajoutent-ils.

Le contexte des affaires n'y est pas pour rien : "La campagne électorale que nous vivons est certainement l’une des plus calamiteuses que notre pays ait connue. Notre soutien à Emmanuel Macron repose d’abord sur la moralisation de la vie publique", soulignent-ils.

C.C. avec AFP