Hamon : « Il n’y a rien qui justifie que l’on ferme Florange »

Sur RMC et BFMTV, le ministre délégué à l’Economie sociale et solidaire Benoît Hamon a soutenu François Hollande qui ne veut pas nationaliser le site ArcelorMittal de Florange pour le moment, tout en rappelant que l’idée est toujours possible.

Invité sur RMC et BFMTV, le ministre de l’Economie sociale et solidaire Benoît Hamon affirme que l’idée de la nationalisation n’est pas tout à fait enterrée pour l’usine ArcelorMittal de Florange. « S’il apparaissait que la nationalisation était pragmatiquement le meilleur instrument pour sauver l’emploi, on ne demandera pas son autorisation à monsieur Mittal », affirme le ministre en réponse à l’interview que Lakshmi Mittal donne ce jeudi au Figaro. « Ce n’est pas à lui de dire ce que doit être la politique industrielle de la France, ajoute-t-il. Ce que nous voulons, ce sont des productions de qualité. A vouloir être compétitif avec la Chine ou l’Inde, on finira par dire qu’il faut diviser les salaires par trois ou quatre ».
Suite au document qu'affirme détenir la CFDT sur la compétitivité du site de Florange, Benoît Hamon affirme que « il n’y a rien qui justifie que l’on ferme Florange. Nous nous sommes engagés à conserver l’emploi et la production industrielle », martèle le ministre qui conclut : « Mittal a pris des engagements d'investissement sur l'outil industriel. Les engagements seront surveillés. S'ils ne sont pas respectés, l'Etat peut reprendre la main. L'objectif, c'est que le site continue, Mittal ou pas, il faut continuer de produire de l'acier en France ».

M. Chaillot avec BFMTV