Viande avariée chez Flunch: le gouvernement vigilant mais prudent

Interrogés ce vendredi sur l'éventuelle affaire de viande avariée vendue aux restaurants Flunch, Benoît Hamon et Stéphane Le Foll ont préféré rester prudents et appellent à ne pas faire d'amalgame avec le scandale de la viande de cheval.

En attente des résultats de l'enquête sur la possible vente de viande avariée dans les restaurants Flunch, le gouvernement préfère miser sur la prudence.

Interrogés ce vendredi sur la question, qui pourrait à nouveau éclabousser le marché de l'agro-alimentaire, déjà mis à mal après le scandale de la viande cheval, Benoît Hamon et Stéphane Le Foll ont déclaré être dans l'attente des résultats de l'enquête, sans s'engager davantage.

"Affaire ancienne"

"Je crois que c'est une affaire assez ancienne dans le temps", a estimé le ministre délégué à la Consommation, Benoît Hamon.

"La gendarmerie et les services vétérinaires enquêtent. Quand j'aurai le résultat, je vous le donnerai", a-t-il poursuivi, avant de renvoyer vers son collègue, Stéphane Le Foll : "Ce sera plutôt le ministère de l'Agriculture, puisque c'est essentiellement une affaire sanitaire".

"Totalement différent" de l'affaire de la viande de cheval

Tout aussi prudent, Stéphane Le Foll appelle à ne pas faire d'amalgame avec l'affaire de la viande de cheval étiquetée boeuf.

"Je sais que les services vétérinaires sont d'ores et déjà mobilisés", a déclaré le ministre de l'Agriculture. "Donc j'attendrai d'avoir les résultats et je pendrai ensuite la décision définitive en fonction de ce qu'on me dira".

Et d'insister sur le fait que c'est "totalement différent de la tromperie entre la viande boeuf et de cheval".

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