Remaniement: Fleur Pellerin s'amuse sur Twitter

Fleur Pellerin a choisi l'ironie pour répondre aux internautes. - Stéphane de Sakutin - AFP
Le choc a été brutal. Jeudi dernier, Fleur Pellerin apprenait, avec incompréhension, son éviction du gouvernement. L'ancienne ministre de la Culture et de la Communication aurait même fondu en larmes raconte un autre ministre. A peine débarquée, l'ex-locataire de la rue de Valois s'est lâchée sur Twitter.
Tout a commencé avec sa réponse très directe à un tweet du Grand Journal avec pour message: "Comment Fleur Pellerin a appris son remaniement juste après avoir été au micro d'Eldin". Dans cette séquence le journaliste de Canal+ suit Fleur Pellerin qui visiblement n'a pas envie de lui parler. La scène se termine par un "oui je veux bien" de l'ex-ministre en réponse à la question de savoir si elle voulait qu'on lui "fiche la paix".
Pellerin cite Aretha Franklin et son tube "Respect"
En réponse à ce message sur les réseaux sociaux, Fleur Pellerin s'agace: "Merci pour votre infinie délicatesse. Cette séquence était un indispensable et édifiant décryptage de l'actualité!"
Changement de ton quelques heures plus tard. Dimanche 14 janvier, l'ancienne ministre de la Culture a livré quelques anecdotes de sa soirée du samedi soir. Pour elle, ce fut un petit rock sur un morceau d'Aretha Franklin. "Tout ce que je demande, c'est un peu de respect", dit la chanson. Pour Fleur Pellerin, ce morceau est une dédicace à son "équipe" et à "vous tous".
Evacuation en hélicoptère
Mais, selon la principale intéressée, il n'y a aucun message caché avec ce tweet, aucune référence à son éviction du ministère de la Culture. "Les amis! Arrêtez de voir des messages subliminaux partout!" Le tout accompagné de la chanson de Gloria Gaynor, I will survive (Je vais survivre).
Fleur Pellerin a également profité de cette séquence sur les réseaux sociaux pour faire taire les rumeurs sur sa réaction après avoir appris qu'elle était écartée du gouvernement. A un internaute qui lui demande si "le coup de l'évanouissement c'était vrai?", l'ancienne ministre choisit l'humour et l'ironie pour répondre.