Pastilles pour les voitures: "je veux de l'écologie positive", dit Royal

Ségolène Royal a annoncé mardi la mise en place de vignettes que les automobilistes pourront coller sur leurs voitures afin d'indiquer si leur véhicule est polluant ou non. Mais ces vignettes, gratuites dans un premier temps puis payantes (5 euros), ne sont pas obligatoires. "Dans un premier temps, je veux de l'écologie positive et pas punitive", explique la ministre de l'Ecologie sur BFMTV et RMC. "C'est beaucoup plus puissant lorsque tout le monde s'engage positivement".
La ministre assure cependant que "des avantages seront donnés à ceux qui roulent avec des véhicules non-polluants, comme le stationnement gratuit, ou la possibilité de rouler en cas de pollution, etc". Mais "ce sera aux maires des grandes villes concernées de décider. Ce que je mets en place, ce sont des mesures destinées aux maires des 34 grandes villes polluées. Chaque ville décidera ensuite de ce qu'elle fait de ces vignettes".
Hidalgo approuve, mais garde la circulation alternée
Anne Hidalgo, la maire PS de Paris, a ainsi annoncé sur RTL qu'elle utiliserait les vignettes, mais conserverait en cas de pollution la circulation alternée, qui consiste à faire circuler les véhicules en fonction de leur plaque d'immatriculation. Pas de polémique pour Ségolène Royal: "bien sûr, la circulation alternée sera conservée puisque tous les véhicules ne seront pas certifiés polluants ou non", rétorque-t-elle. "Lorsqu'ils le seront, en cas de pic de pollution, seules les voitures qui ne polluent pas pourront circuler. C'est beaucoup plus efficace que de décider en fonction du numéro de plaque". Le but, conclut Ségolène Royal: "sortir du diesel en cinq ans".