La circulation alternée "prolongée si nécessaire", affirme Ayrault

Le Premier ministre s'est rendu dans la salle de commandements de la circulation à la Préfecture de Paris. Il a réitéré sa volonté de lutter contre la pollution.

Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault s'est rendu lundi matin à la Préfecture de police de Paris, accompagné des ministres de l'Ecologie et des Transports, pour vérifier le bon déroulement de la mesure de circulation alternée en Ile-de-France.

"Il ne s'agit pas de répression, mais de conviction. Il y a sûrement un certain nombre de personnes qui n'ont pas encore compris quelle était l'importance de la mesure, mais nous souhaitons convaincre chacun que la pollution est préjudiciable à tout le monde", a insisté Jean-Marc Ayrault.

"Il faut la faire reculer, tout en sachant que c'est un problème durable, et qu'à l'avenir, ces mesures vont être amplifiées. Il faudra développer les voitures électriques et propres, et les transports en commun, avec un réseau plus maillé et plus efficace", a expliqué le Premier ministre.

"Il faut combattre la pollution"

Devant les journalistes, dans la cour de la Préfecture, il a réitéré sa volonté de "combattre tout ce qui peut aller à l'encontre de la santé des gens, donc la pollution. Cela concerne aussi l'industrie et l'agriculture."

Il a ainsi confirmé que la mesure "sera prolongée mardi si nécessaire". "Elle a en tout cas été prise pour deux jours en espérant que cet effort qui est fait et qui est accepté va permettre de faire descendre le niveau de pollution, c'est l'intérêt général", a conclu le Premier ministre.

Paris et les 22 communes limitrophes ont redécouvert lundi à l'aube la circulation alternée, mesure inédite depuis 1997, qui contraint la plupart des automobilistes à l'immatriculation paire à laisser leur voiture au garage. Sauf dérogations, seules les voitures et motos dotées de plaques impaires sont autorisées à circuler.

A. G.