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Gouvernement: Barnier prévient ses ministres qu'"il faudra prendre des mesures responsables"

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Michel Barnier réunit ce vendredi 27 septembre de 15h à 18h son gouvernement pour une séminaire gouvernemental destiné à s'accorder sur la feuille de route qu'il présentera à l'Assemblée nationale ce mardi 1er octobre. Le Premier ministre devrait tenter d'asseoir son autorité devant ses ministres, dans un contexte politique compliqué, coincé entre "la surveillance" du RN et le budget 2025 qui s'annonce très contraint

L'ESSENTIEL

  • Michel Barnier reçoit cet après-midi ses ministres à Matignon pour plancher sur son discours de politique générale mardi. Lire la brève
  • Rétention des "clandestins dangereux", systématisation de la double peine... Les Républicains (LR) et le Rassemblement national (RN) ont proposé plusieurs évolutions en matière de justice après le meurtre de Philippine, 19 ans, à Paris. Lire l'article
  • "Le sujet est clos". Recadré par Michel Barnier, le nouveau ministre de l'Économie, Antoine Armand, consent à recevoir toutes les forces politiques pour préparer le budget après avoir exclu le RN de l'arc républicain. Lire l'article

Barnier prépare sa feuille de route avec ses ministres et esquisse quelques pistes fiscales

Michel Barnier a réuni aujourd'hui son gouvernement pour s'accorder sur la feuille de route qu'il présentera mardi à l'Assemblée nationale, puis a tenté de rassurer, dans une interview à un journal régional, sur les options fiscales qu'il retiendra dans le budget 2025 afin d'endiguer le dérapage des finances publiques.

Le séminaire du gouvernement a duré près de quatre heures à l'hôtel Matignon. L'objectif était de préparer la déclaration de politique générale que le Premier ministre prononcera mardi prochain et aussi de s'efforcer d'asseoir son autorité déjà mise à mal par certains ministres.

Mais l'échéance la plus délicate se profilera la semaine suivante avec la présentation le 9 octobre du prochain budget, alors que le gouvernement prévoit désormais un déficit dépassant 6% du PIB cette année.

"La situation de la France est très grave sur le plan budgétaire et financier", elle est "beaucoup plus dégradée que cela n'a été dit", a-t-il observé dans une interview au Journal de Saône-et-Loire, à la veille d'un déplacement à Mâcon.

Ce live est maintenant terminé, merci de l'avoir suivi.

Barnier affirme que les élus de LFI ou du RN pourront "s'ils le souhaitent" être reçus par les ministres, car ils sont "des élus de la République"

Les ministres "recevront les élus de LFI ou du Rassemblement national s'ils souhaitent être reçus" car "ce sont des élus de la République", "point final", a déclaré aujourd'hui Michel Barnier au Journal de Saône-et-Loire.

Le nouveau ministre de l'Économie, rappelé à l'ordre par Michel Barnier, a dû rétropédaler mardi face à Marine Le Pen qui lui reprochait d'avoir exclu de travailler avec le RN. Le Premier ministre a appelé la présidente du groupe RN en ce sens, suscitant des critiques, notamment au sein du parti présidentiel Renaissance.

"Marine Le Pen est présidente d'un groupe qui est très important à l'Assemblée nationale et j'ai voulu lui confirmer, comme j'aurais pu le faire à d'autres, que la règle est que les groupes représentés à l'Assemblée seraient respectés et écoutés", a déclaré le Premier ministre.

"Cela s'applique à tous les groupes politiques de la droite à la gauche, qui représentent tous des citoyens. Les ministres recevront les élus de LFI ou du Rassemblement national s'ils souhaitent être reçus", a-t-il ajouté.

Barnier promet de protéger "de toute augmentation fiscale" ceux "qui travaillent, qui produisent"

Michel Barnier a promis de protéger "de toute augmentation fiscale" ceux "qui travaillent, qui produisent", et évoqué une contribution "exceptionnelle et temporaire" de "ceux qui peuvent contribuer" à l'effort de redressement des finances publiques, aujourd'hui dans un entretien au Journal de Saône-et-Loire.

"Sur la question de la fiscalité, j'ai dit que je protégerais de toute augmentation fiscale ceux qui sont sur le terrain, qui travaillent, qui produisent. Nous allons faire appel, de manière exceptionnelle et temporaire, à ceux qui peuvent contribuer à cet effort", a-t-il déclaré, à la veille d'un déplacement dans le département.

Barnier a dit à ses ministres qu'"il faudra prendre des mesures responsables" et "pas toujours populaires"

Le Premier ministre, Michel Barnier, a réuni aujourd'hui son gouvernement pour s'accorder sur la feuille de route qu'il présentera mardi devant l'Assemblée nationale.

"Il faudra prendre des mesures responsables, même si elles ne sont pas toujours populaires", a-t-il déclaré aux ministres, ont rapporté des participants à BFMTV.

Le Premier ministre a beaucoup insisté sur la "crédibilité" à avoir en matière de budget et appelé les ministres à "être lucide sur la réalité sans être fataliste" sur les finances.

L'ambiance était "très bonne" et "détendue", selon des participants.

Handicap: la nomination de Charlotte Parmentier-Lecocq saluée par des associations

La nomination de Charlotte Parmentier-Lecocq, désormais ministre déléguée chargée des personnes en situation de handicap, est saluée par APF-France Handicap qui "se félicite que la voix des personnes en situation de handicap et des associations ait été entendue après cet 'oubli' incompréhensible". Aucun ministre n'avait initialement été chargé de ce portefeuille.

Arnaud de Broca, le président du Collectif Handicaps, qui regroupe 54 associations, a dit à l'AFP sa "satisfaction" de la nomination d'une ministre "pleinement en charge des personnes handicapées".

"Maintenant, il reste à voir quelle est sa feuille de route et on verra ce que dit le Premier ministre dans son discours de politique générale" la semaine prochaine, a-t-il souligné.

Plus critique, le président du Conseil national consultatif des personnes handicapées (CNCPH) Jérémie Boroy a annoncé "(attendre) de pied de ferme à l'université de rentrée" de l'organisme la ministre lundi, journée prévue sur le thème de "la place du handicap dans la fabrique de la loi".

Les ministres de Michel Barnier réunis à Matignon pour la photo du gouvernement

À l'issue de son premier séminaire gouvernemental, le Premier ministre s'est affiché à l'hôtel de Matignon ce vendredi après-midi entouré des membres de son gouvernement pour une photo de famille.

Le gouvernement Barnier, le 27 septembre 2024.
Le gouvernement Barnier, le 27 septembre 2024. © Thomas SAMSON / AFP

Michel Barnier nomme deux nouveaux ministres délégués

Charlotte Parmentier-Lecocq a été nommée cette après-midi ministre déléguée chargée des personnes en situation de handicap. De quoi apaiser la grogne du secteur qui n'avait pas compris qu'aucun portefeuille ne soit dédié à cette cause, quelques jours à peine après la fin des Jeux paralympiques.

Députée du Nord et macroniste depuis 2017, la parlementaire de 47 ans, désormais à Horizons, a occupé le poste-clé de présidente de la commission des Affaires sociales de l'Assemblée entre septembre 2023 et juin 2024.

Le député LR Jean-Louis Thieriot est nommé de son côté ministre délégué aux Armées et aux Anciens combattants auprès de Sébastien Lecornu qui a salué cette nomination.

Immigration, transition écologique... Les thématiques sur lesquelles les ministres doivent travailler

Selon les informations de BFMTV, Michel Barnier a demandé à ses ministres de travailler particulièrement sur cinq thématiques pour leur séminaire gouvernemental. Il s'agit du niveau de vie, des liens entre territoires et services publics, de la sécurité, de l'immigration et de la transition écologique.

Le Premier ministre a demandé aux membres du gouvernement de s’inspirer des pratiques des territoires et de leur ancrage local pour proposer des idées dans le cadre des tables rondes.

Le séminaire gouvernemental autour de Michel Barnier a commencé

Les ministres de Michel Barnier sont arrivés à Matignon. Au menu de ce séminaire gouvernemental: partager avec le Premier ministre des idées pour sa future déclaration de politique générale mardi.

Les ministres commencent à arriver à Matignon pour le séminaire gouvernemental

Les premiers ministres de Michel Barnier font leur arrivée à Matignon pour le séminaire gouvernemental qui commence à 15 heures.

Parmi les premiers visages aperçus, Annie Genevard (Agriculture), Astrid Panosyan-Bouvet (Travail) ou encore Sophie Primas (Commerce extérieur).

Ségolène Royal juge que "si elle avait été un homme", elle aurait "été reçue" par Emmanuel Macron pour Matignon

Près de trois semaines après l'arrivée de Michel Barnier à Matignon, le choix d'Emmanuel Macron ne passe toujours pas pour Ségolène Royal. La socialiste, qui a été candidate à la présidentielle en 2007, avait proposé son nom pour devenir Première ministre fin août.

"Je pense que si j'avais été un homme, j'aurais été reçue (par l'Élysée). C'est tellement évident. J'en prends acte parce que le chemin est encore long pour l'émancipation des femmes", a-t-elle regretté ce matin sur France info.

Retrouvez notre article ici.

Après le meurtre de Philippine, Didier Migaud évoque "son sentiment d'échec"

Le nouveau ministre de la Justice est revenu sur le meurtre de Philippine ce matin sur France inter. Le suspect, un Marocain de 22 ans, déjà condamné pour viol et sous le coup d'une obligation de quitter le territoire, venait d'être libéré d'un centre de rétention.

"Pour moi, c'est un sentiment d'échec, c'est une évidence", avance le garde des Sceaux, évoquant "ressentir aussi fortement que les citoyens l'émotion devant une telle situation".

Didier Migaud qui juge "possible de faire évoluer l'arsenal juridique" a cependant estimé que "l'émotion est telle qu'elle submerge tous les discours objectifs".

On vous résume les propos du ministre de la Justice ici.

Meurtre de Philippine: Jordan Bardella veut systématiser la "double peine" pour les étrangers ayant commis un crime

Les députés du Rassemblement national vont proposer le "rétablissement la double peine" à l'égard des étrangers ayant commis un crime ou un délit sur le sol français.

La proposition annoncée sur France 2 jeudi soir par Jordan Bardella arrive dans le contexte du meurtre de Philippine, une étudiante dont le corps a été découvert enterré dans le bois de Boulogne.

"Nous considérons qu'à partir du moment où un étranger sur le sol français commet un crime ou un délit, il doit être immédiatement expulsé", a déclaré le président du RN.

Les députés LR veulent allonger la rétention des "clandestins dangereux" après le meurtre de Philippine

Les députés du groupe Droite républicaine, emmenés par Laurent Wauquiez, ont déposé hier une proposition de loi pour allonger nettement la durée de rétention des "étrangers clandestins dangereux", dans le contexte de l'affaire Philippine, jeune étudiante tuée la semaine dernière à Paris.

Le suspect, un Marocain de 22 ans déjà condamné pour viol et sous le coup d'une obligation de quitter le territoire, venait d'être libéré de rétention, ce qui a conduit "à un drame absolu" selon les députés de droite, qui ont déposé ce texte "visant à mieux protéger la société des étrangers clandestins dangereux et à faciliter leur expulsion".

On vous explique ce que contient cette proposition de loi dans notre article.

"Des conséquences inacceptables": des ex-ministres de la Santé s'opposent à une réforme de l'AME

Huit anciens ministres de la Santé dont Olivier Véran, Aurélien Rousseau et Agnès Buzyn appellent, dans une tribune au Monde, à maintenir l'aide médicale d'État (AME).

Plusieurs ministres du nouveau gouvernement, à commencer par Bruno Retailleau, souhaiteraient la transformer en "aide médicale d'urgence".

Parmi les signataires, on trouve tous les précédesseurs de la nouvelle ministre Aurélien Rousseau, Roselyne Bachelot, François Braun, Agnès Buzyn, Agnès Firmin Le Bodo, Marisol Touraine, Frédéric Valletoux et Olivier Véran

"L'AME ne constitue pas un facteur d'incitation à l'immigration dans notre pays, qui serait aux frais des Français. C'est un fantasme contraire aux faits", insistent les cosignataires, assurant que le dispositif se limite déjà à "un périmètre précis de soins".

On vous résume le contenu de cette tribune ici.

Pour Antoine Armand, la polémique après ses propos sur le RN est "close"

Publiquement recadré par Michel Barnier, le ministre de l'Économie qui avait exclu le RN de "l'arc républicain" mardi, tente de reprendre la main. "Je considère que le sujet est clos", a-t-il expliqué au micro de BFMTV lors d'un déplacement en Haute-Savoie.

Retrouvez notre article ici

"Trop de désaccords": l'ex écologiste Pascal Canfin démissionne du bureau exécutif de Renaissance

L'eurodéputé Pascal Canfin a dénoncé dans un courrier la stratégie nationale du parti présidentiel, qui "soutient un gouvernement largement orienté à droite et dont la survie dépend du bon vouloir du Rassemblement national".

Ce départ intervient alors que plusieurs voix au sein de la macronie s'inquiètent du positionnement de Michel Barnier face au RN.

Le Premier ministre dont l'avenir est en partie détenue par les 126 députés de Marine Le Pen s'est fendu d'un coup de fil à l'ex candidate à la présidentielle pour la rassurer.

Son ministre de l'Économie avait exclu le mouvement à la flamme de "l'arc républicain" avant d'être recadré par Michel Barnier et de rétropédaler.

On vous résume la polémique ici.

Les syndicats reçus à Matignon pour préparer sa feuille de route

Avant ce séminaire à Matignon prévu de 15h à 18h, le Premier ministre a reçu ces derniers jours, l'ensemble des forces syndicales et patronales qui ont salué son "écoute" mais sans déceler ses intentions.

Michel Barnier a déjà promis d'"améliorer" la réforme des retraites, sans guère plus de détails.

Michel Barnier réunit ses ministres pour préparer son discours de politique générale

Bonjour à toutes et à tous. Bienvenue dans ce live politique pour suivre le séminaire gouvernemental de Michel Barnier cette après-midi à Matignon.

Le Premier ministre réunit les membres de son gouvernement pour s'accorder sur la feuille de route qu'il présentera mardi devant l'Assemblée nationale et tenter d'asseoir son autorité déjà mise à mal par certains ministres, le tout sous la "surveillance" de l'extrême droite et dans un contexte budgétaire très contraint.

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