Cumul des fonctions: Fabius ne veut "pas de polémiques inutiles"

Laurent Fabius, le 30 novembre 2015 au Bourget, pendant la COP21 - Bertrand Guay - AFP
Laurent Fabius a expliqué mardi qu'il ne voulait "pas de polémiques inutiles" après avoir renoncé lundi à la présidence de la Cop21 qu'il voulait cumuler, en 2016, avec celle du Conseil constitutionnel.
"Je ne veux pas de polémiques inutiles. J'ai présidé la Cop21, en particulier à Paris lorsque nous avons pu conclure pour la première fois un pacte universel sur le climat. J'ai été pressenti par le président de la République, ce qui est un grand honneur, pour être président du Conseil constitutionnel. Je pensais que c'était compatible et il y a eu une polémique qui s'est déclenchée. Moi, je ne veux absolument pas de polémique ni pour la Cop, ni pour le Conseil constitutionnel. Donc j'ai écrit au président en lui disant que je renonçais à cette présidence pour le reste de la Cop", a expliqué Laurent Fabius sur Europe 1.
"La question est close"
"J'avais pris un certain nombre d'avis juridiques éclairés. Mais à partir du moment où la polémique existe, le fait qu'elle soit fondée ou non n'est pas déterminant". "Pour moi, la question est close", a ajouté l'ex-ministre des Affaires étrangères.
"L'accord de Paris du 12 décembre 2015 c'est le plus grand accord international depuis le début du siècle", "il faut le mettre en œuvre", a-t-il dit.
La nomination de Laurent Fabius à la tête du Conseil constitutionnel est soumise à l'approbation des commissions compétentes de l'Assemblée nationale et du Sénat. L'ancien Premier ministre succèderait à Jean-Louis Debré, nommé à la tête du Conseil par Jacques Chirac en 2007.