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Élysée

"Closer" condamné à verser 12.000 euros à Valérie Trierweiler

Valérie Trierweiler en visite en Inde, le 27 janvier 2014.

Valérie Trierweiler en visite en Inde, le 27 janvier 2014. - -

Le magazine avait publié, en février, des photos de l'ex-compagne de François Hollande en maillot de bain sur les plages de l'Ile Maurice. Valérie Trierweiler avait alors déposé une plainte pour "atteinte à la vie privée". Jeudi Close a été condamné à lui payer 12.000 euros de dommages et intérêts.

Le magazine Closer a été condamné jeudi par le juge des référés de Nanterre à payer 12.000 euros de dommages et intérêts à Valérie Trierweiler pour un article du 7 février sur ses vacances à l'Ile Maurice.

Le juge a également condamné le magazine à la publication de la condamnation en couverture sous astreinte de 1.500 euros par jour de retard.

Selon l'article, accompagné de sept photos de l'ancienne première dame en maillot de bain, elle aurait "choisi de se laver de toutes les blessures et de tous les affronts dans les flots turquoises de l'océan Indien", après sa rupture avec le président.

"Un article litigieux, annoncé par un titre racoleur"

"Le préjudice moral causé par cette publication est d'autant plus fort qu'elle exploite la période difficile que traverse madame Massonneau (Valérie Trierweiler) à la suite de sa séparation d'avec François Hollande", affirme l'ordonnance.

"Le nombre des photographies prises manifestement au téléobjectif, et le détail de ses activités livré au public, révèlent que celle-ci a fait l'objet d'une surveillance intrusive par un photographe", ajoute le texte, dénonçant un "article litigieux, annoncé par un titre racoleur" qui "tend, par ses photographies qui la montrent sans apprêt, dans une intimité corporelle qu'elle n'a pas choisi de rendre publique, manifestement à satisfaire le voyeurisme d'une partie de son lectorat".

En annonçant qu'elle "prépare sa revanche" au soleil et "en supputant sur ses intentions", le magazine "fait croire à ses lecteurs qu'il aurait recueilli ses confidences", regrette aussi l'ordonnance.

A l'audience du 27 février, le magazine avait fait valoir que Valérie Trierweiller "est une personne publique particulièrement rompue aux médias", en soulignant "sa complaisance régulière à l'égard des médias qu'elle utilise pour exposer sa vie privée et qui a suscité une curiosité légitime du grand public".

Hasard du calendrier...

Hasard du calendrier judiciaire, l'actrice Julie Gayet réclame ce jeudi au magazine people, devant la justice à Nanterre, plus de 50.000 euros pour violation de sa vie privée.

Pour rappel, après de premières révélations de Closer sur une relation entre l'actrice Julie Gayet et François Hollande, le chef de l'Etat avait annoncé qu'il mettait "fin à la vie commune qu'il partageait avec Valérie Trierweiler".

H.F. avec AFP