Le jeu vidéo Assassin's Creed "révèle la vraie nature" de Jacques Cheminade

Connu pour ses sorties lunaires, le candidat à la présidentielle Jacques Cheminade n'a pas failli à sa réputation lors de son entrevue avec des entrepreneurs ce mardi. Le discours introductif de cet ovni politique avait pourtant commencé de manière presque sobre:
"Le monde change très vite et comprend le double sens du signe chinois, péril et occasion. Je suis ici pour vous parler de cette occasion à saisir et de parler de ce que nous devons faire de la France de demain", a-t-il expliqué.
Mondialisation, réglementations... le fondateur du parti Solidarité & Progrès a interagi sur différents sujets avec des chefs d'entreprise en exposant sa vision. "Il faut faire une politique où on fait confiance à l'entreprise et aux vrais patrons", a-t-il martelé, avant de se livrer à une critique de la société française "beaucoup trop structurée".
A 75 ans, Cheminade se souvient d'un jeu vidéo de son enfance, sorti dans les années 80
Pour étayer son propos, le candidat a raconté une anecdote qui l'a "terriblement choqué":
"J'ai vu à Nuit debout ces jeunes filles, filles probablement d’entrepreneurs qui disaient: 'Les patrons on les pendra tous sur le pont d’Avignon'. C’est ne rien comprendre à l’économie actuelle!", s'est-il indigné.
"Le problème ce ne sont pas les patrons", a-t-il insisté, avant de se livrer à une imitation de 'Pacman' pour décrire le comportement rapace de certains "empires financiers". "Comme dans les jeux vidéos de mon enfance", a semblé se souvenir le candidat de 75 ans alors que "Pacman" n'est sorti qu'au début des années 80.
Assassin's Creed révèle sa "vraie nature"
Jacques Cheminade a ensuite continué sur sa lancée en utilisant le jeu "Assassin's Creed" pour illustrer à quel point il était une "personne non violente.
"J'étais au Salon du jeu vidéo et j'ai joué à 'Assassin's Creed'. C’était sur la révolution américaine et on m'a dit d'adopter le point de vue de l’indien. Je me suis alors retrouvé dans la nature à nourrir une dinde avec du maïs", s’est-il souvenu.
"Ça révèle vraiment ma vraie nature, nourrir pour le futur", a finalement déclaré l'énarque en guise de conclusion.