BFMTV
Présidentielle

2017: le FN aura une majorité à l'Assemblée en cas de victoire à la présidentielle, assure Philippot

placeholder video
Selon un sondage, Marine Le Pen réduirait l'écart avec son adversaire - Fillon ou Macron - au second tour de la présidentielle. Mais si la présidente du Front national est élue sera-t-elle capable d'obtenir une majorité à l'Assemblée nationale? Evidemment pour son bras droit Florian Philippot.

L'écart se réduit, petit à petit, entre Marine Le Pen et son adversaire potentiel au second tour de la présidentielle. Selon un dernier sondage OpinionWay pour Les Échos, Radio Classique et Orpi, publié ce lundi, la présidente du Front national serait à 42% (+ 2 points) face à Emmanuel Macron et à 44% (+ 1 point) face à François Fillon. À en croire ces dernières enquêtes, la victoire n'est donc plus illusoire pour Marine Le Pen. Mais si la candidate FN était élue présidente de la République, pourrait-elle bénéficier d'une majorité à l'Assemblée nationale?

Le second tour des élections législatives aura lieu le 18 juin prochain, soit six semaines après le second tour de la présidentielle. Depuis la dissolution de l'Assemblée nationale par Jacques Chirac en 1997, ces deux élections font en effet partie de la même séquence électorale. Jacques Chirac, en 2002, Nicolas Sarkozy, en 2007, et François Hollande, en 2012, ont, tous les trois, pu profiter d'un effet de "vague" leur offrant la majorité sur les bancs du Palais Bourbon. Selon Florian Philippot, invité ce lundi de Ruth Elkrief sur notre antenne, il en sera de même pour Marine Le Pen:

"Il y aura une vague bleu Marine. Les Français confirmeront leur choix. Ils vont vouloir que Marine Le Pen applique son programme. Ils lui donneront une majorité", prédit-il.

Une majorité mais avec qui ?

Sans alliance, le Front national peut difficilement espérer constituer une majorité autour de Marine Le Pen. Mais alors avec qui se feront les alliances nécessaires? Florian Philippot souhaite "ouvrir les bras à tous les patriotes". Parmi eux, Nicolas Dupont-Aignan et Henri Guaino, tous deux candidats à l'élection présidentielle, ont pour le moment refusé cette hypothèse. Le vice-président du Front national est quant à lui optimiste:

"Ils disent non en février parce qu'ils sont candidats, je les respecte. Mais que diront-ils en avril, en mai et en juin? Et puis, il n'y a pas qu'eux. Heureusement."
Arthur Blanquet