Primaires PS à Marseille: la Haute autorité condamne, mais ne sanctionne pas

La candidate Samia Ghali est arrivée en tête du premier tour de la primaire PS à Marseille, le 13 octobre 2013 - -
La Haute autorité des primaires PS (HAP) aux municipales de Marseille a engagé mardi les candidats présents au 2e tour à respecter des règles de bonne conduite, à la suite de dysfonctionnements dimanche lors du premier tour.
L'instance du PS, dont le président Jean-Pierre Mignard avait dès lundi évoqué des "transgressions" de la part des candidats socialistes à Marseille, a notamment rappelé dans un communiqué que "tout transport en bus ou covoiturage des électeurs, notamment celui organisé par les candidats (...) doit s'accompagner de la plus stricte neutralité: aucune apposition d'affiche ou signe distinctif en faveur d'un candidat, aucune pression morale exercée à titre individuel sur les électeurs? conformément à la règle".
Plusieurs candidats, en particulier la ministre Marie-Arlette Carlotti, ont dénoncé l'usage de "dizaines de mini-bus" par les équipes de Samia Ghali, sans nommer celle-ci, dénonçant un "clientélisme" fonctionnant "à plein régime" lors de ce premier tour.
Des bureaux de vote à revoir
La HAP a par ailleurs réclamé que certains bureaux soient "plus vastes", par exemple dans le 15e arrondissement, car "ils ne sont pas aptes recevoir un grand nombre d'électeurs", rendant "difficiles" les conditions de travail des présidents et assesseurs. Plusieurs bureaux de cet arrondissement du nord de la ville avaient ainsi été pris d'assaut.
"Les candidats sont appelés à ne pas communiquer le jour du vote dans les bureaux, comme c'est la règle pour toute élection officielle de la République", ajoute la HAP, alors que tous les candidats marseillais, à l'exception d'Eugène Caselli, avaient commenté et parfois critiqué le déroulement du scrutin.
Samia Ghali affrontera au second tour le député Patrick Mennucci, qui a recueilli 20,65% des voix.