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Politique

Echange "important" entre Alain Juppé et Agir le 11 avril

Alain Juppé rencontrera Agir le 11 avril prochain pour un "échange important".

Alain Juppé rencontrera Agir le 11 avril prochain pour un "échange important". - Guillaume Souvant - AFP

Le président d'"Agir" Franck Riester a annoncé ce jeudi qu'une rencontre aurait lieu le 11 avril prochain entre les représentants du parti et Alain Juppé pour "un échange important". Depuis quelques mois le maire de Bordeaux a pris ses distances avec Les Républicains en annonçant notamment qu'il ne paierait pas sa cotisation au parti pour 2018.

L'ancien Premier ministre Alain Juppé aura un "échange important" le 11 avril à Paris avec les représentants du parti Agir, fondé à l'automne par d'anciens LR, a indiqué ce jeudi son président, le député Franck Riester.

"Dans une logique centrale"

Alain Juppé "vient nous rencontrer le 11 avril (...) pour un moment d'échange important", a déclaré Franck Riester lors d'une conférence de presse à l'issue d'un séminaire d'organisation de son parti lancé fin novembre, qui aspire à devenir "le deuxième parti de droite" à côté de LR.

"Sur l'Europe, Alain Juppé a été d'ailleurs presque le premier à dire combien il était essentiel d'avoir une logique centrale", a ajouté Frédéric Lefebvre, ancien secrétaire d'Etat de Nicolas Sarkozy et responsable communication chez Agir.

Alain Juppé, co-fondateur en 2002 de l'UMP (devenu LR) et candidat malheureux à la primaire de la droite pour la présidentielle de 2017, avait émis l'idée mi-novembre de bâtir "un grand mouvement central" aux Européennes de 2019 avec Emmanuel Macron, avant d'atténuer ses propos.

Prise de distances avec Les Républicains

Le maire de Bordeaux a pris ensuite en janvier ses distances avec Les Républicains, en annonçant qu'il ne paierait pas en 2018 sa cotisation au parti, expliquant qu'il allait "observer" LR "notamment dans la perspective des élections européennes de 2019".

Franck Riester a redit la "volonté d'Agir de s'inscrire dans un travail préparatoire à une liste centrale" pour ce scrutin, rassemblant les partis "qui veulent faire en sorte que la France soit plus forte parce que l'Europe sera plus forte".

M. F. avec AFP