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Politique

Chatel : « Je retire 5 des alarmes de piscines jugées dangereuses »

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Luc Chatel, secrétaire d’Etat à l’Industrie et à la Consommation, a tiré la sonnette d’alarme sur la sécurité des piscines.

Invité jeudi 10 juillet, le secrétaire d'Etat à l'Industrie et à la Consommation et porte-parole du gouvernement Luc Chatel a annoncé qu'il retirait du marché 5 des 6 systèmes d'alarmes pour piscines : « Nous avons encore une cinquantaine de décès par noyade chaque année, la majorité de ces décès concernent des enfants et en 2003 une loi avait été adoptée à l'initiative de Jean-Pierre Raffarin, qui a rendu obligatoire un certain nombre de dispositions : des barrières autour des piscines, ou des alarmes, ou des couvertures, ou des abris, qui permettent de limiter au maximum l'accès de la piscine à des enfants qui ne savent pas nager ».

« Quelle est la situation aujourd'hui ? 60 Millions de Consommateurs a fait une enquête, qui suivait un avis de la Commission de Sécurité des Consommateurs qui m'avait indiqué qu'un certain nombre de ces alarmes n'étaient pas fiables, pas efficaces. Donc les parents aujourd'hui font confiance à des appareils qui n'obtiennent pas de bons résultats et quelque part mettent leurs enfants en danger ».

« J'ai pris une décision importante, j'ai décidé de retirer du marché 5 des 6 alarmes qui sont aujourd'hui présentes sur ce marché des alarmes de piscine. Il ne reste plus qu'un seul modèle fiable [ndlr : La SENSOR ESPIO de MG International]. J'ai demandé à la Direction de la Concurrence et de la Répression des Fraudes de retirer de la vente ces 5 alarmes, mais j'ai également demandé à mes services d'effectuer un rappel, qu'un courrier soit adressé aux détenteurs de ces 5 alarmes de manière à ce qu'ils puissent les modifier ou changer leur système ».

« Mon rôle est de veiller à la sécurité des français. J'ai lancé l'opération « Vacances-confiance » pour que nos concitoyens qui vont partir en vacances soient dans un environnement dans lequel ils se sentent en confiance, que les services de l'Etat soient auprès d'eux ».

La rédaction-Bourdin & Co