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Borloo : « L’UDI aime la saucisse de Francfort comme le couscous »

Jean-Louis Borloo

Jean-Louis Borloo - -

Jean-Louis Borloo, fondateur du parti centriste UDI, invité de RMC et BFMTV ce jeudi matin a fortement critiqué la politique du gouvernement qui doit « se ressaisir » au risque de voir la France « rentrer en récession ». L'ancien ministre est également revenu sur les 6 mois de vie de son parti.

Sur RMC et BFMTV, Jean-Louis Borloo, président de l’UDI a confié ses craintes sur la politique du gouvernement socialiste qui semble selon lui avoir changé de cap depuis la campagne présidentielle. « Le gouvernement doit se ressaisir et changer de cap. Le père Noël doit leur offrir une boussole », a confié le député du Nord. « Je crains que la France ne rentre en récession », a-t-il ajouté. « Des mesures négatives ont été prises dans le secteur du bâtiment, comme dans les services à la personne ou sur l’ambiance à l’égard du monde de la création en général, d’entreprise en particulier », a enchainé Jean-Louis Borloo qui a également dénoncé « une ambiance mauvaise dans le pays ».

« Je suis en forme »

Jean-Louis Borloo est également revenu sur six mois de vie de l’UDI qu’il qualifie de « parti ouvert qui aime la saucisse de Francfort comme le couscous ». L'ancien ministre de l'Envirronement s'est dit « en forme ». Concernant les adhésions à l'UDI, Jean-Louis Borloo a expliqué qu'il était « faux » de croire que c'est « grâce à la crise à l'UMP que l'UDI a enregistré des adhésions ». Ces dernières, dit-il, on simplement « accéleré pendant deux, trois jours ». « Nous avons eu à peu près 50 000 connexions, pas des adhésions, depuis le 21 octobre », a également confié le fondateur de l'UDI.

« Je ne pense pas à la présidentielle tous les jours »

Interrogé sur les primaires citoyennes à droite et son intention de s'y présenter, Jean-Louis Borloo a répondu qu'il « n'en était pas là ». « Je ne pense pas à la présidentielle tous les jours. Le PS a inventé les primaires citoyenne qui auront lieu de toute façon à droite. Je verrai ce que je ferai », a indiqué Jean-Louis Borloo.

Tugdual de Dieuleveult