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Accusé d'agressions sexuelles et de viol, Nicolas Hulot dénonce des affirmations "mensongères"

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L'ex-ministre a devancé la diffusion d'une enquête à la télévision, affirmant que plusieurs femmes l'accusaient d'agressions sexuelles ou de viol. "Tout cela n'a jamais existé", affime l'ex-ministre.

Accusé par plusieurs femmes "d'agressions sexuelles et même de viol", Nicolas Hulot a dénoncé ce mercredi sur BFMTV des "affimations purement mensongères". Ces témoignages dénoncés par l'ex-ministre ont été recueillis dans le cadre d'une enquête du magazine Envoyé spécial, qui n'a pas encore été diffusée, a-t-il précisé.

"La plus grave de ces accusations remonte à 1989, c’est-à-dire à 32 ans", a affirmé le président d'honneur de la Fondation Nicolas Hulot, qu'il a créé en 1990. "Ni de près, ni de loin, je n'ai commis ces actes. (...) Tout cela n'a jamais existé."

Sollicité par l'émission de France 2, l'ex- politique n'a pas souhaité répondre aux questions des journalistes. "La justice et la vérité ne peuvent pas jaillir sur un plateau de télévision. On ne peut pas inverser la charge de la preuve", a avancé Nicolas Hulot. Il a cependant annoncé sur BFMTV se retirer "de la vie publique" et de la présidence de sa fondation.

Une précédente plainte

L'ancien animateur télévisé avait déjà été accusé de viol sur Pascale Mitterrand, la petite-fille de l'ancien président de la République.

Une plainte pour viol à l'encontre de Nicolas Hulot avait été déposée en 2008, concernant des faits remontant à l’été 1997, révélait l'hebdomadaire Ebdo (depuis disparu) en février 2018. En plein sillage de l'affaire Weinstein, des mouvements #Metoo et #Balancetonporc, la révélation de cette affaire vieille de dix ans fait alors grand bruit.

Entendu par les gendarmes de Saint-Malo en 2008, l'animateur de télévision avait nié en bloc, évoquant une relation consentie. L'affaire n'avait pas donné lieu à des poursuites judiciaires.

"Les faits dénoncés, qui en tout état de cause n'apparaissent pas établis, font l'objet d'un classement sans suite en raison de la prescription", avait estimé le procureur dans un courrier adressé à l'écologiste, rapporte Le Point.

Après l'article d'Ebdo, le ministre avait déposé une plainte pour diffamation, retirée quelques mois plus tard. Sur BFMTV, il a dit depuis "subir comme d’autres le poison de la rumeur, des insinuations, le poison du soupçon faisant son œuvre": "Dans le monde dans lequel on vit, être innocent ne permet plus de dormir tranquille."

Marie-Pierre Bourgeois