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Police-Justice

Vol d'armes sur une base militaire d'Istres: les quatre suspects écroués

Quatre suspects dont un caporal-chef écroués pour vol d'armes sur la base aérienne d'Istres. (Photo d'illustration)

Quatre suspects dont un caporal-chef écroués pour vol d'armes sur la base aérienne d'Istres. (Photo d'illustration) - Kenzo Tribouillard - AFP

Un caporal-chef et trois de ses proches ont été mis en examen et écroués pour vol d'armes sur la base militaire de l'armée de l'air située à Istres.

Quatre suspects, dont un caporal-chef, sont soupçonnés d'avoir participé à un vol d'armes "en bande organisée", commis sur la base aérienne d'Istres, dans les Bouches-du-Rhône. Ils ont été mis en examen et écroués ce lundi soir, a-t-on appris de source judiciaire. 

Une information judiciaire a été ouverte notamment pour "association de malfaiteurs en vue de commettre un vol en bande organisée" et "violation de consignes en état d'urgence par militaire", a annoncé ce lundi le procureur de Marseille Xavier Tarabeux.

Le vol avait été constaté le 21 septembre dernier, par un militaire "affecté au fret" sur la base militaire d'Istres: quatre caisses militaires "contenant des carcasses d'armes de poing et d'épaule, des pièces de sécurité ainsi que divers matériels techniques" avaient disparu, a expliqué le procureur dans un communiqué. Selon les premiers éléments de l'enquête, les armes ont été volées dans les quatre jours qui précédaient. 

Trois des suspects ont reconnu les faits

"Les recherches se sont rapidement orientées en direction d'un caporal-chef en charge du fret et ayant à ce titre accès au lieu sécurisé de stockage des armes", a précisé le chef du parquet marseillais. Les trois autres personnes placées en garde à vue dans cette affaire sont des proches de ce militaire, "dont une femme".

"Au cours de leurs auditions, trois des quatre gardés à vue ont reconnu leur participation aux faits", selon le procureur. "Certaines armes volées" ont d'ores et déjà été rendues "inutilisables" grâce aux pièces de sécurité retrouvées en perquisition par les enquêteurs spécialisés de la gendarmerie, a encore souligné le magistrat.

A.Mi avec AFP