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Police-Justice

Un homme de 25 ans soupçonné de sept agressions sexuelles interpellé

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Actuellement en garde à vue, l'individu est soupçonné d'avoir agressé sept victimes, dont deux mineures, entre 2012 et 2014 en Eure-et-Loir et dans les Yvelines.

Après trois années d’enquête, un homme de 25 ans soupçonné de sept agressions sexuelles, dont un viol, commis entre 2012 et 2014, a été interpellé mardi par la Sûreté départementale des Yvelines, a appris BFMTV.com, confirmant une information du site InfoNormandie

Jointe par téléphone, une source proche du dossier indique à BFMTV.com que "l'ADN masculin retrouvé sur les vêtements de l'une des victimes, en 2012, a matché avec un ADN prélevé cet été sur un individu dans une affaire de violences conjugales avec sa compagne". Placé sous surveillance depuis, l'homme a été interpellé mardi à l'aube à son domicile, dans l'Eure-et-Loir. Il est actuellement en garde à vue, et devrait être présenté ce jeudi à la justice.

Des victimes choisies au hasard dans la rue

Les sept victimes sont toutes des femmes, âgées de 14 à 50 ans, agressées dans les départements de l’Eure-et-Loir et des Yvelines. Parmi elles, deux jeunes filles mineures, âgées de 14 et 15 ans, selon nos informations, et des mères de famille, qui se promenaient avec leurs enfants lors de l'agression. 

A chaque fois, le signalement de l'agresseur est le même: un jeune homme blond, de type européen, de corpulence normale. Le mode opératoire est lui aussi similaire: six agressions sur les sept se sont déroulées sur la voie publique, comme en forêt de Rambouillet, en août 2012. La septième a eu lieu au domicile de la victime, qui avait été suivie par son agresseur.

"Les victimes étaient choisies au hasard dans la rue. L'agression était aussi brève que violente, car l'individu prenait la fuite dès que les victimes se débattaient et criaient", explique la même source.

D'après les enquêteurs, le suspect, dont le discernement n'était pas altéré au moment des faits, présente un "profil inquiétant": "C'est un peintre en bâtiment, qui vit avec sa compagne depuis plusieurs années, et qui était inconnu de nos services. Nous cherchons à comprendre son mobile", explique-t-on à BFMTV.com. Les policiers veulent également s'assurer qu'il n'y a pas eu d'autre agression ou de viol entre 2014 et aujourd'hui.