Un blogueur ultranationaliste breton condamné pour propos racistes

Henri Leclaire. - AFP
Boris Le Lay a été condamné à une peine d'un an de prison ainsi qu'à une révocation totale d'un sursis antérieur à hauteur d'un an, a indiqué le parquet de Brest qui avait requis jeudi une peine d'emprisonnement de huit mois. Un nouveau mandat d'arrêt a été émis à son encontre. Le blogueur, qui dit résider à l'étranger, a été condamné pour les propos qu'il avait tenus en 2015 dans un article publié sur son site internet, hébergé également à l'étranger, et dans lequel il s'en prenait à une magistrate du parquet de Quimper en raison de ses origines supposées étrangères.
Un passif bien rempli
Boris Le Lay, très présent sur les réseaux sociaux et qui dit avoir quitté la France en 2003, n'était pas présent à l'audience, ni représenté. Mais dans une vidéo d'une vingtaine de minutes postée sur son site, il réagit à cette nouvelle condamnation, jugeant qu'elle témoigne d'un "puissant renforcement de la répression en France". Il affirme en outre que "le combat se poursuit", disant s'attendre à de nouvelles condamnations.
Boris Le Lay, âgé d'une trentaine d'années et qui, selon son compte Twitter, résiderait au Japon, a déjà été condamné à plusieurs autres reprises par la justice française pour incitation à la haine raciale, apologie de crime contre l'Humanité ou encore contestation de crime contre l'Humanité.