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Police-Justice

Terrorisme: un homme arrêté dans le Calvados pour "apologie"

Il s'agirait d'un homme converti travaillait pour une branche d'Al Qaïda. (Photo d'illustration)

Il s'agirait d'un homme converti travaillait pour une branche d'Al Qaïda. (Photo d'illustration) - -

Âgé de 26 ans, ce converti à l'islam a été interpellé jeudi pour son implication en qualité d'administrateur d'un site jihadiste, mais aussi pour avoir participé à une revue lancée par Al Qaïda.

Un homme de 26 ans converti à l'islam a été arrêté par la DCRI mardi dans le Calvados pour "apologie" et "provocation" au terrorisme sur internet et a été déféré jeudi pour être mis en examen, a annoncé jeudi le parquet de Paris.

Selon le parquet, l'homme, Romain L., a "reconnu son implication, d'une part en qualité d'administrateur du site jihadiste Ansar al Haqq, d'autre part en qualité de diffuseur de la revue Inspire", "créée le 2 juillet 2010 par Al Qaïda dans la Péninsule Arabique (AQPA)".

"Un rôle actif" dans une revue créée par Al Qaïda

Interpellé mardi dans le Calvados par la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), le jeune homme, natif de Caen et "marié religieusement à une jeune femme franco-marocaine", a expliqué "s'être converti à l'islam à l'âge de vingt ans", a précisé le parquet de Paris.

Le site Ansar al Haqq "compte plus de 4.000 membres dont 685 actifs" et "Romain L. y a publié de nombreux messages et communiqués d'AQMI" (Al Qaïda au Maghreb islamique), indique le parquet.

"L'enquête démontre que Romain L. a en outre et surtout eu un rôle actif dans la traduction en langue française et la diffusion du dixième et onzième opus de la revue Inspire, revue de propagande anglophone destinée à toucher une audience des plus larges, créée le 2 juillet 2010 par Al Qaïda dans la Péninsule arabique, relayant des écrits de cadres d'AQPA tout à la fois apologétiques, incitatifs et opérationnels", a conclu le parquet.

Retrouvez notre reportage "Grand angle" de mercredi qui zoome sur le phénomène des jeunes Français qui partent combattre en Syrie, au nom du jihad.

M.G. avec AFP