Tariq Ramadan souffre de sclérose en plaques mais peut être soigné en prison

Tariq Ramadan, en mars 2016 - Mehdi Fedouach- AFP
L'intellectuel musulman Tariq Ramadan, écroué depuis février pour des accusations de viols, souffre d'une sclérose en plaques mais son traitement médical "n'est pas incompatible avec la détention", selon une expertise judiciaire rendue mercredi.
Le théologien suisse de 55 ans, qui avait invoqué sans succès son état de santé pour être libéré, "souffre d'une sclérose en plaques depuis 2006, diagnostic considéré comme certain", concluent les médecins. Les experts "insistent sur le fait que Tariq Ramadan, s'il restait en détention, devra continuer à bénéficier de l'accès aux soins", notamment de ses quatre séances de kinésithérapie hebdomadaire.