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Police-Justice

Seine-Saint-Denis: un homme armé d'un couteau tué par des policiers

Un brassard de police à Marseille. (Illustration)

Un brassard de police à Marseille. (Illustration) - Christophe Simon - AFP

Les faits se sont déroulés ce mercredi après-midi dans le parc de La Courneuve. Une enquête a été ouverte.

Un homme armé d'une arme blanche a été tué par des policiers ce mercredi, dans le parc de La Courneuve, en Seine-Saint-Denis, a appris BFM Paris auprès de sources policières.

Entre 16h30 et 16h45, des policiers qui patrouillaient à cheval dans le parc départemental de La Courneuve, ont demandé à l'homme, qui s'y trouvait malgré l'interdiction, de quitter les lieux et ont appelé en renfort une brigade d'agents à vélo, ont expliqué des sources proches de l'enquête à l'AFP.

L'homme armé d'un "long couteau" a alors "menacé" et s'est "jeté" sur les policiers, a indiqué la Préfecture de Police de Paris, toujours à l'AFP. Un fonctionnaire voulant éviter l'agression a chuté au sol et a été légèrement blessé a l'épaule.

Les policiers ont tiré "à plusieurs reprises"

Les policiers ont tiré à "plusieurs reprises" sur l'individu, a appris BFM Paris de sources policières. Selon les premières constatations, l'homme a été touché par au moins trois tirs, au niveau de l'abdomen et de la tête. 

Âgé de 25 ans, l'individu est "a priori né en Afghanistan" et "avait un titre de séjour", a indiqué à l'AFP le parquet de Bobigny. Il était domicilié à Saint-Denis.

Le parquet de Bobigny, qui s'est rendu sur place, a ouvert une enquête confiée à la police judiciaire du département et à l'Inspection générale de la Police nationale (IGPN). Une autopsie doit être pratiquée jeudi sur le corps de la victime, a ajouté le parquet.

Toutes les pistes sont étudiées

Le parquet national antiterroriste (PNAT) a précisé être en "phase d'évaluation" pour savoir s'il se saisissait de l'enquête. Mais, selon les premiers éléments, l'homme n'a "a priori pas tenu de propos à caractère terroriste", a dit une source policière. Toutes les pistes sont étudiées, a précisé une source proche du dossier à BFM Paris.

Raphaël Maillochon avec Florian Bouhot et AFP