BFMTV
Police-Justice

Seine-et-Marne: sept personnes mises en examen après le démantèlement d'un réseau de prostitution de mineures

7 personnes mises en exament pour prostitution de mineures.

7 personnes mises en exament pour prostitution de mineures. - CARL DE SOUZA / AFP

Ce mardi 14 octobre, le procureur de Meaux a annoncé dans un communiqué, avoir mis en examen sept personnes, dont une adolescente de 17 ans, après le démantèlement d'un vaste réseaux de prostitution de mineures.

Sept personnes, dont une adolescente de 17 ans, ont été mises en examen, après le démantèlement d’un réseau de prostitution qui exploitait notamment des mineures, a annoncé mardi le procureur de Meaux, Jean-Baptiste Bladier, dans un communiqué. Le 7 octobre 2025, une opération d’envergure, mobilisant 77 policiers, avait conduit aux interpellations en Seine-et-Marne, Seine-Saint-Denis et dans l’Aisne.

L’enquête, initiée en mars par la brigade des stupéfiants de Meaux, a mis au jour un système structuré de proxénétisme aggravé. Selon les éléments d'enquête, les membres du réseau identifiaient des jeunes filles, âgées de 16 à 20 ans, "le plus souvent fugueuses" et en situation de grande vulnérabilité.

Ils les enrôlaient en tant que prostituées et "mettaient ensuite à leur disposition toute la logistique pour recevoir les clients (logement, nourriture, vêtements et cosmétique, mais aussi cigarettes et protoxyde d’azote)", a précisé le procureur dans son communiqué.

Les proxénètes opéraient via des petites annonces en ligne

Des "gardes du corps", généralement dissimulés dans la salle de bain, assuraient "la sécurité" des jeunes filles lors des relations tarifées.

Selon la même source, l’exploitation des téléphones a permis de confirmer que les proxénètes opéraient via des petites annonces en ligne et qu'ils avaient élaboré "un véritable business plan", avec l'affichage des prix des prestations et "des offres de fidélité pour les clients habitués". Selon le parquet, "des photos montraient les proxénètes exhibant des liasses de billets de grosses coupures".

Les mis en cause sont deux femmes de 17 et 19 ans et cinq hommes de 18 à 20 ans, connus des services de police pour "des infractions de basse intensité" (délits routiers, infractions à la législation sur les stupéfiants, vols, extorsion). Trois ont été placés en détention provisoire.

Amélie Com avec AFP