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Police-Justice

Rennes: à 91 ans, elle est enfermée 23h dans la salle des coffres

Une salle des coffres de banque. (Photo d'illustration)

Une salle des coffres de banque. (Photo d'illustration) - -

Une nonagénaire a été oubliée par les employés d'une agence BNP-Paribas, samedi midi. Elle a été libérée un jour plus tard.

"Assoiffée mais indemne". Une nonagénaire de Rennes a passé 24 heures enfermée dans la salles des coffres d'une agence BNP Paribas ce week-end. Avant d'être finalement libérée.

Ce samedi, la vieille dame, âgée de 91 ans, s'est rendue à sa banque pour accéder à son coffre. Respectant les règles, un employé lui a ouvert avant de l'enfermer dans la salle des coffres. Mais lorsque l'agence a fermé pour le week-end, à midi, la nonagénaire se trouvait toujours à l'intérieur, relate Ouest France. Sans moyen de joindre l'extérieur.

C'est son fils qui signale la disparition inquiétante à la police, donnant les détails de son emploi du temps. "On a cherché à son domicile, à son garage, y compris au niveau d'un cimetière où elle aurait pu aller dans la journée", a indiqué à BFMTV Renaud Moell, commandant de police à Rennes.

"Événement extrêmement grave"

Les enquêteurs se sont alors tournés vers la BNP-Paribas et se direction parisienne afin d'entrer dans l'agence et d'atteindre la salle des coffres. La dame a alors été retrouvée. "Elle allait très bien. Elle était debout, sur ses deux jambes et avait juste soif", explique le policier. La vieille dame a néanmoins été transportée à l'hôpital, indique Ouest France. "Tout le monde est content que ça se termine avec le sourire mais ça ne devrait jamais arriver", conclut le commandant.

"C'est un événement extrêmement grave qui n'aurait jamais dû se produire", a indiqué le directeur de la communication du groupe bancaire au micro de RTL avant de préciser: "Nous faisons tout pour comprendre comment cela a pu se passer, et pour en tirer immédiatement les conséquences dans l'ensemble de notre réseau."

"Normalement, ces établissements bancaires sont munis d'un système" permettant d'éviter ce type d'incident, a expliqué à BFMTV Christophe Crépin, du syndicat UNSA-Police, "c'est pour ça que cela pose question", a-t-il indiqué.

V.D.