Rave party en Isère: le préfet annonce "2000 à 2500 personnes" encore sur place

En outre, les forces de l'ordre ont verbalisé une soixantaine d'automobilistes qui souhaitaient quitter le site.

Alors que se poursuit ce dimanche en fin de soirée une rave party située sur l'ancienne ZAD (zone à défendre) de Roybon dans le département de l'Isère, évacuée en octobre par des opposants à un projet de Center Parcs, le préfet du département a fait le point sur la situation actuelle au micro de BFMTV.

"On considère qu’il reste 2000 à 2500 personnes sur le site, au plus fort 3 à 4000 personnes mais c’est très difficile à quantifier au vu de l’inorganisation de la manifestation", souligne ainsi Laurent Prévost.

Une soixantaine de verbalisations

Dans la suite de son propos, ce dernier assure que des mesures ont été mises en place par les autorités locales afin de juguler l'arrivée, et les départs, de la rave-party.

"Depuis qu’on a constaté l’arrivée des véhicules, on stoppe les arrivées, c’est chose faite depuis la fin de la nuit. On assure quand c’est nécessaire les secours d’urgence grâce aux sapeurs-pompiers de l’Isère, il y a eu quatre prises en charge. Sous l’angle des sanctions nous contrôlons l’ensemble des véhicules qui sortent.

Une soixantaine a déjà été contrôlé, les conducteurs de 16 véhicules ont été verbalisés pour détention de stupéfiante, 8 pour conduite sous emprise de stupéfiants et un sous l'emprise d’alcool", explique-t-il, toujours à notre antenne.

Puis, Laurent Prévost a également indiqué que des sanctions à plus long terme, notamment contre les organisateurs de l'événement, devraient être prises d'autant que le parquet de Grenoble a ouvert uen enquête dans la journée.

"C'est la recherche des resposnabilités, il faut identifier de manière précise les organisateurs, puis seront décidées les sanctions. Il y a eu plainte du propriétaire du terrain, des infractions d’atteinte à plusieurs reglementations liées à l’environnement et des conditions de non respect des règles sanitaires", conclut-il.

https://twitter.com/Hugo_Septier Hugo Septier Journaliste BFMTV