Quatre mois d'incapacité totale de travail pour l'homme blessé par une grenade à Notre-Dame-des-Landes

Destruction d'un édifice à Notre-Dame-des-Landes. - Fred Tanneau / AFP
Mardi, les autorités signalait qu'un homme avait eu la main arrachée sur le site de Notre-Dame-des-landes après avoir ramassé une grenade lacrymogène. Au lendemain de cette annonce, le procureur général près la cour d'appel de Rennes a fait circuler un communiqué évoquant les résultats de l'examen médical passé par la victime, âgée de 21 ans.
Le médecin légiste "a constaté une plaie d'éclatement à la main droite ayant entraîné une amputation et d'autres blessures superficielles". L'incapacité totale de travail de l'homme blessé a été fixée à quatre mois. "La nature et la localisation des lésions confortent les constatations faites par les gendarmes sur les circonstances dans lesquelles l'individu a été blessé", souligne encore le message du procureur général Jean-François Thony.
Les premiers éléments de l'enquête confirmés
Les premiers éléments de l'enquête indiquent que les gendarmes mobiles ont lancé des grenades lacrymogènes pour se dégager lors de heurts avec des zadistes durant des travaux de déblaiement autour de squats détruits. La détonation de l'une d'entre elles s'est alors produite alors que la victime avait ramassé la grenade. "Les constations semblent, en revanche, être incompatibles avec l'hypothèse avancée par certains selon laquelle il aurait été blessé alors qu'il tentait de fuir", continue le texte.
Enfin, celui-ci fait un point sur l'enquête, notant que "les investigations menées par la section de recherches d'Angers et l'inspection générale de la gendarmerie nationale se poursuivent en flagrance sous l'autorité du procureur de la République de Saint-Nazaire".