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Police-Justice

Policiers attaqués à Grasse: le maire dénonce l'action de "quelques voyous"

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Les forces de l'ordre ont été agressées dans la soirée de lundi dans un quartier de Grasse, dans les Alpes-Maritimes, après que des poteaux supportant des caméras de vidéosurveillance ont été sectionnés. Ce mardi, le maire de la ville a vivement condamné ces agissements sur notre antenne.

Les forces de l'ordre ont été attaquées ce lundi soir par une quarantaine d'individus en intervenant peu après 22 heures dans la cité des Fleurs de Grasse, dans les Alpes-Maritimes. Leur déplacement succédait au signalement de destruction de poteaux de caméra de vidéosurveillance sur place.

"Hier soir des voyous s’en sont pris aux caméras de vidéosurveillance du quartier des Fleurs de Grasse et ont sectionné trois poteaux de caméra et ont mis hors service 16 caméras dans la ville", a résumé le maire de la ville, Jérôme Viaud, encarté aux Républicains.

Le maire croit que "ça a été prémédité" 

Aucune interpellation n'a encore été réalisée à ce stade mais Jérôme Viaud a tenu à affirmer son soutien aux policiers: "Je voudrais d’abord rendre hommage à la police qui a travaillé toute la nuit et penser aux habitants de ce quartier qui ont été victimes de ces quelques voyous." Aucune piste n'est pour le moment privilégiée par les enquêteurs mais le maire a cependant déclaré:

"Depuis maintenant cinq ans nous avons augmenté la présence de caméras de vidéosurveillance sur la ville, nous avons fait de la lutte contre les trafics de stupéfiants une priorité, d’ailleurs les choses ont évolué positivement ces dernières années. Je crois que s’ils s’attaquent à la vidéosurveillance, c’est qu’on gêne. Ces personnes qui attaquent le système de vidéoprotection ont des choses à se reprocher."

"Je vais redoubler d’efforts pour mettre hors système ces personnes qui polluent la vie des gens", a-t-il ajouté.Pour Jérôme Viaud, la violence de la veille n'avait rien de spontané: "Je crois que ça a été prémédité et je vous annonce que ce soir 14 des 16 caméras seront remplacées. J’ai demandé au préfet des Alpes-Maritimes des forces supplémentaires." Il a ainsi assuré que la présence de la police nationale serait accrue dans le quartier dans la soirée. 

Marine Le Pen dénonce "dealers" et "mafias"

Dans la matinée, Marine Le Pen a également réagi à cette attaque. "Les dealers et les mafias, eux, ne font pas la grève des confiseurs", a-t-elle écrit sur son compte Twitter. "Et toujours zéro interpellation... Nos policiers sont les premières victimes de leur hiérarchie politique, le peuple est la deuxième."

Robin Verner