Policière tuée avec un sabre: irresponsabilité pénale

Le meurtrier présumé d'une policière, tuée en octobre 2011 d'un coup de sabre japonais, a été déclaré irresponsable pénalement, pour cause de trouble mental. Ainsi a décidé la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Bourges ce mardi, conformément aux conclusions des experts psychiatres qui l'ont diagnostiqué schizophrène et aux réquisitions du ministère public.
Les magistrats estiment que discernement d'Olivier Roson était aboli au moment où il a tué Anne Pavageau, policière de 30 ans, avec un sabre japonais, à Bourges, le 14 octobre 2011.
Olivier Roson ne sera donc vraisemblablement jamais jugé pour ce meurtre et les tentatives de meurtre sur un collègue d'Anne Pavageau et un agent de la préfecture. La cour a ordonné l'admission d'Olivier Roson, dont la détention provisoire est maintenant terminée, "en soins psychiatriques sous forme d'une hospitalisation complète" dans un établissement fermé.
Cette décision attendue peut être contestée en cassation durant cinq jours.