Pédopornographie: comment le deuxième accusateur de Palmade dit s'être procuré des vidéos compromettantes

INFO BFMTV. Un homme disant détenir des vidéos montrant Pierre Palmade consulter des contenus pédopornographiques a été entendu ce mardi à Bordeaux par les enquêteurs de la Brigade de protection des mineurs. Il assure avoir racheté un téléphone portable à une personne de l'entourage de Pierre Palmade.

C'est la deuxième audition dans le volet dans le cadre de l'enquête ouverte samedi par le parquet de Paris contre Pierre Palmade pour "détention d'images pédopornographiques". Le premier signalement a été fait vendredi soir par un jeune homme, qui affirme avoir passé plusieurs soirées avec l'humoriste. Ce dernier lui aurait montré le début d'une vidéo à caractère pédopornographique, et se serait vanté de pouvoir disposer sexuellement de deux enfants de 7 et 9 ans.

Ce mardi, un deuxième témoin a été entendu en audition libre à Bordeaux par les enquêteurs de la Brigade de protection des mineurs, qui ont fait le déplacement. Selon nos informations, l'homme affirme détenir des vidéos montrant Pierre Palmade en train de consulter des contenus pédopornographiques.

Un téléphone portable racheté à une connaissance de Palmade

Une source proche de l'enquête précise à BFMTV que ce deuxième témoin, âgé d'une trentaine d'années, dit avoir racheté il y a quelques mois un téléphone portable à une personne gravitant dans l'entourage de Pierre Palmade. 

Dans ce téléphone, il affirme avoir trouvé des vidéos, dans lesquelles on verrait Pierre Palmade regarder du contenu pédopornographique sur un ordinateur portable, en compagnie d'un autre homme. Ce deuxième témoin n'accuse en revanche pas Pierre Palmade d'avoir été en présence physique de mineurs.

Les vidéos en cours d'analyse

L'homme a transmis ces vidéos aux enquêteurs mardi, et elles sont désormais en cours d'exploitation.

Dans le cadre de cette enquête, une perquisition du domicile parisien de Pierre Palmade a été menée dimanche, de même pour sa demeure de Cély-en-Bière (Seine-et-Marne) le lendemain. Du matériel informatique a notamment été saisi par les enquêteurs et est en cours d'analyse.

L'humoriste, actuellement à l'hôpital, sous surveillance électronique après sa mise en examen pour "homicide involntaire" après le grave accident de la route qu'il a causé le 10 février , pourrait prochainement être entendu par les enquêteurs.

Alexandra Gonzalez avec Fanny Rocher