Nantes: un syndicat demande plus de policiers enquêteurs pour lutter contre les trafics de drogue

Le débat continue autour de l'insécurité à Nantes. Cette semaine, un adolescent de 17 ans a été blessé par balles en plein coeur du quartier des Dervallières. Si la maire de la ville, Johanna Rolland demande l'envoi de renforts de police dans la cité des Ducs, les commerçants organisent ce samedi une manifestation dans les rues de la ville pour dénoncer l'insécurité.
Pour David Leveau, délégué adjoint zone ouest unité SGP Police Fo, "la difficulté qu'on peut avoir, c'est qu'on manque d'effectif de police", assure-t-il sur l'antenne de BFMTV ce samedi.
Mais au delà de la présence sur le terrain le délégué demande, "des effets pour les affaires judiciaires". Il fustige: "se montrer juste pour dire qu'il y a plus de policiers dans la rue ça ne servira à rien".
"Traiter ces affaires"
Comme bons nombres d'acteurs locaux, le délégué attribue cette montée de violence au trafic de drogues. Sur notre antenne jeudi soir, le préfet de Loire-Atlantique assurant qu'"à chaque fois que des points de deal tombent, il y a des guerres de territoires".
Le syndicat demande alors plus de moyens humains "pour traiter ces affaires", notamment des enquêteurs.
Dominique Rizet, consultant police justice chez BFMTV, souligne aussi que "la présence des policiers supplémentaires rassure mais ça ne sert à rien". Il indique ainsi qu"il faut "chercher les patrons et aénantir les réseaux de trafic de drogue. Et pour ça, il faut plus de policiers enquêteurs".
Par ailleurs, la maire PS de Nantes, Johanna Rolland évoquait une "situation grave", elle doit rencontrer Gérald Darmanin mardi prochain. La porte-parole du ministère de l'Intérieur, Camille Chaize a déclaré sur BFMTV, assure vouloir accroître "la collaboration entre les services de police et la police municipale nantaise".