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Mont Blanc du Tacul: au moins un mort et quatre blessés après une chute de sérac

Le Mont-Blanc du Tacul (Haute-Savoie) le 17 septembre 2019. (Photo d'archive)

Le Mont-Blanc du Tacul (Haute-Savoie) le 17 septembre 2019. (Photo d'archive) - Eric Feferberg / AFP

Au total, 15 personnes ont été impliquées dans cet accident qui s'est produit dans la nuit de dimanche à lundi, selon la préfecture de Haute-Savoie.

Au moins une personne est morte et quatre autres ont été blessées ce lundi 5 août après un effondrement de sérac au mont Blanc du Tacul (Haute-Savoie), l'un des sommets du massif du mont Blanc, indique la préfécture de Haute-Savoie dans un communiqué de presse.

"Plusieurs cordées d’alpinistes évoluaient à proximité", précise la préfecture. Au total, 15 personnes ont été impliquées dans cet évenement selon un bilan demeurant provisoire.

L'origine du déclenchement vers 3 heures de matin de la chute de sérac - un bloc de glace de grande taille - serait naturelle, selon les premiers éléments recueillis.

Les victimes, prises en charge par les secours, ont été évacuées vers les hôpitaux de Sallanches et d'Annecy. Dix autres personnes s'en sont sorties indemnes, précise la préfecture.

Ce bilan est toujours provisoire et "la zone est toujours en cours de sécurisation" ce lundi matin, indique par ailleurs à BFMTV.com la préfecture de Haute-Savoie.

Des équipes cynophiles et des hélicoptères déployés

Un important dispositif de secours a été déployé sous le commandement du peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) avec notamment le déploiement d'hélicoptères de la gendarmerie et de la protection civile, de deux équipes cynophiles et de secouristes du PGHM et du SDIS.

Les alpinistes impliqués dans l'accident effectuaient l'ascension du mont Blanc par la voie dite "des 3 Monts" passant par le mont Blanc du Tacul, le mont Maudit et enfin le mont Blanc. Cette voie est un peu plus difficile que la voie classique permettant d'accéder au mont Blanc.

Les guides locaux recommandent depuis quelques années de ne pas faire l'ascension du mont Blanc trop tard durant l'été, c'est-à-dire après le 14 juillet. En effet, sous l'effet du changement climatique, les chutes de sérac se multiplient et elles représentent le plus gros risque à cette période de l'année.

Vincent Vantighem et Mélanie Vecchio avec Vincent Gautier