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Police-Justice

Meurtre de Justine Vayrac: la justice précise les violences subies par la jeune femme

Une femme dépose une rose sous un portrait de Justine Vayrac, la jeune femme de 20 ans tuée après une sortie d'une discothèque, le 6 novembre 2022 lors d'une marche blanche à Saint-Céré (Lot)

Une femme dépose une rose sous un portrait de Justine Vayrac, la jeune femme de 20 ans tuée après une sortie d'une discothèque, le 6 novembre 2022 lors d'une marche blanche à Saint-Céré (Lot) - Valentine CHAPUIS © 2019 AFP

Les conclusions de l'autopsie contredisent les dires du principal suspect, qui avait affirmé n'avoir frappé la mère de famille qu'à une seule reprise.

Un déferlement de violence. Un mois et demi après la mort de Justine Vayrac dans la commune de Beynat en Corrèze, le parquet de Limoges a diffusé ce jeudi un communiqué de presse qui liste les conclusions de l'autopsie du corps de la victime. BFMTV avait déjà appris que Justine est morte étranglée et qu'elle avait auparavant été violée.

Dans un premier temps, ces résultats contredisent les dires de Lucas L., le principal suspect, qui lors de sa garde à vue avait avoué avoir roué la jeune mère de famille d'un coup de poing.

Le document liste en effet qu'en plus d'une fracture du nez, la jeune femme souffrait également de "plusieurs plaies contuses de la face", d'une "plaie délabrante du nez à la mâchoire gauche" et de deux hématomes, l'un "au niveau du sein gauche" et l'autre "au niveau du col de l'utérus" qui est "compatible avec un viol". Le traumatisme facial, lui, a été causé par des "coups avec un objet contendant".

En outre, "une fracture du larynx" a également été décelée. En supplément, le rapport d'autopsie rappelle que le corps de Justine a été retrouvé le cou entouré d'une ficelle. Par conséquent, l'examen a mis en lumière "un sillon de pendaison complet, correspondant au lien entourant le cou de la victime."

La mort par strangulation ainsi que le viol préalable sont ainsi confirmés.

Pas de produits exogènes

Dans un second temps, les examens toxicologiques ne permettent pas de trouver trace "d'administration de produits exogènes" et donc de confirmer ou infirmer que la victime a été violée.

Cependant, ce point précis reste encore en suspens puisque le corps a été retrouvé cinq jours après la disparition. Or, certaines substances, comme le GHB, ne restent détectables dans un organisme que 24 heures.

Mélanie Vecchio avec Hugo Septier