Meurthe-et-Moselle: un homme poignarde sa femme, il avait déjà tué sa première épouse

Photo d'illustration. - Loïc Venance - AFP
Un homme interpellé pour avoir poignardé sa compagne en début de semaine à Liverdun, en Moselle, a en réalité déjà été condamné pour le meurtre de sa première épouse révèle L'Est Républicain ce jeudi.
Mardi matin vers 7h, l'homme frappe sa femme de plusieurs coups de couteau devant leur garage, sous les yeux des voisins. Une témoin de la scène, qui a prévenu les secours, assure même qu'il avait "une barre métallique à la main et (...) l'a rattrapée quelques mètres plus loin", cite le quotidien local.
La victime a été prise en charge par les secours et transportée à l'hôpital central de Nancy. Poignardée plusieurs fois, son pronostic vital n'est cependant pas engagé malgré plusieurs blessures, a précisé le procureur à l'Est Républicain.
L'arme a été retrouvée devant le domicile du couple, tordue et ensanglantée. Le suspect a lui été arrêté peu de temps après, aux abords de son véhicule dont l'avant était plongé dans la Moselle. Le ministère public a indiqué au journal qu'il présentait "une plaie à l'abdomen" et était "en hypothermie" et a donc dû être transféré, lui aussi, à l'hôpital de Nancy, avant de pouvoir être interrogé.
Une première femme tuée en Guadeloupe en 2004
Selon France Bleu Sud Lorraine, l'homme était déjà connu des autorités pour des faits similaires il y a près de 15 ans. Alors qu'il vivait en Guadeloupe, il avait tué sa femme à coups de couteau car elle voulait le quitter. Condamné à 20 ans de prison, il avait purgé sa peine en Meurthe-et-Moselle, où il avait rencontré sa présente épouse qui lui rendait visite en détention. Ils s'étaient ensuite mariés et installés à Liverdun en 2016, relate la radio locale.
Lorsque cette dernière a à son tour voulu mettre fin à leur mariage vendredi dernier, selon les premiers éléments de l'enquête, son compagnon est une nouvelle fois devenu violent et l'a agressée à coups de couteau de cuisine. Il a été replacé en garde à vue mercredi, précise L'Est Républicain.