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Police-Justice

Meaux: il avoue avoir insulté Jean-François Copé sur des tickets de parking

Jean-François Copé, maire de Meaux, le 12 septembre 2014.

Jean-François Copé, maire de Meaux, le 12 septembre 2014. - Martin Bureau - AFP

Inconnu des services de police, un employé de l'entreprise de location de parking Q-Park était convoqué mercredi au commissariat de Meaux. L'homme a avoué avoir inscrit les messages d'insultes visant le maire de Meaux, Jean-François Copé.

"Copé voleur" écrit sur des tickets d'horodateur à Meaux... c'était lui. Un homme de 28 ans a reconnu mercredi avoir trafiqué le système informatique de son entreprise pour inscrire sur des tickets de parking des messages d'insultes à l'encontre du député-maire de Meaux Jean-François Copé.

Inconnu des services de police, cet employé de l'entreprise de location de parking Q-Park était convoqué mercredi au commissariat de Meaux dans le cadre de l'enquête ouverte sur les centaines de tickets comportant l'inscription "Copé enfoiré de maire" et "voleur de maire".

Il se fait prendre en voulant se fabriquer un alibi

"Il a avoué avoir inscrit ces phrases en s'introduisant frauduleusement dans le système informatique", a déclaré cette source à l'AFP, confirmant une information du Parisien.fr. Ses motivations n'ont pas été précisées.

Début juin, après la publication sur Twitter de nombreuses photos de ces tickets de parking, le parquet de Meaux avait confié une enquête au commissariat local. Jean-François Copé avait de son côté déposé plainte pour "injures publiques et diffamation".

Selon la source, les policiers ont retrouvé la trace de l'employé indélicat car ce dernier, pensant se faire "un alibi", avait déposé une plainte quelques jours après les faits "pour signaler que sa porte avait été vandalisée et qu'il avait été injurié avec les mêmes mots que ceux inscrits sur les tickets". Il sera jugé au tribunal correctionnel de Meaux le 2 septembre pour "accès frauduleux à un système automatisé des données", "outrage à personne dépositaire de l'autorité publique" et "dénonciation d'un délit imaginaire"

S. C. avec AFP