BFMTV
Police-Justice

Martinique: un homme mis en examen deux ans après la disparition d'une jeune femme

Policiers. (Photo d'illustration) - Geoffroy Van der Hasselt / AFP

Policiers. (Photo d'illustration) - Geoffroy Van der Hasselt / AFP - -

Un quadragénaire a été mis en examen en Martinique ce mercredi. Il est soupçonné d'enlèvement et de séquestration suivie de mort, dans l'affaire de la disparition d'une jeune femme de 21 ans en 2017.

Un homme de 42 ans a été mis en examen ce mercredi en Martinique pour enlèvement et séquestration suivi de mort, deux ans après la disparition d'une jeune femme de 21 ans en novembre 2017, a-t-on appris jeudi auprès du parquet de Fort-de-France. 

L'homme a été placé en détention provisoire. Il avait pris en stop Aude Jean-Alexis le jour de sa disparition le 15 novembre 2017, et avait déjà été arrêté à deux reprises par les enquêteurs, sans qu'ils ne parviennent à le confondre. 

Des traces ADN sur les menottes

Ce sont les traces d'ADN de la victime retrouvées sur une paire de menottes au domicile de l'auteur présumé des faits qui ont conduit les enquêteurs à l'interpeller une troisième fois mardi avant de le placer en garde à vue. "Les investigations des gendarmes portent notamment sur les nombreuses et différentes versions du mis en cause", a expliqué le procureur Renaud Gaudeul. 

L'homme, qui habite le même quartier que la victime, a soutenu tout au long de ses auditions ne pas être impliqué dans la disparition de la jeune femme, qui se rendait à son travail au Lamentin (centre de la Martinique) ce jour là. 

Le téléphone de la jeune femme avait été localisé le jour de sa disparition dans le centre bourg de Rivière Salée (sud), à quelques kilomètres de son domicile, avant de disparaître des écrans. Plusieurs appels à témoins avaient été lancés. Son corps n'a jamais été retrouvé.

Le procureur de la République a salué le travail de la section de recherche de Fort-de-France et de leurs collègues de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale, implanté à Pontoise, qui ont effectué pas moins de 117 prélèvements dans le cadre des investigations. 

Jeanne Bulant avec AFP