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Police-Justice

Lyon: 4 interpellations après une rixe impliquant des supporters anglais

Des spectateurs regardent le match d'ouverture de l'Euro 2016 dans la fan zone de Lyon, vendredi soir.

Des spectateurs regardent le match d'ouverture de l'Euro 2016 dans la fan zone de Lyon, vendredi soir. - Romain Lafabrègue - AFP

Quatre personnes ont été arrêtées après une bagarre dans un bar entre supporters de l'Olympique lyonnais et fans de l'équipe d'Angleterre.

Après Marseille, Lyon. Quatre hommes de nationalité française ont été interpellés samedi matin, après une rixe impliquant des supporters présentés comme anglais, dans un bar du centre-ville de Lyon, a appris l'AFP de sources concordantes.

Placés en garde à vue, les quatre hommes âgés de 20 à 24 ans présentaient un fort taux d'alcoolémie au moment de leur interpellation, a précisé une source policière. La rixe n'a pas fait de blessés et s'est soldée par des bris de verre et du mobilier cassé dans l'établissement situé entre la gare Perrache et la place Bellecour (IIe arrondissement) où est installée la fan zone de Lyon, a ajouté la source.

Supporters anglais contre lyonnais

Aucun signe de la bagarre, survenue vers une heure du matin, n'était cependant visible en matinée dans ce bar, a constaté un journaliste de l'AFP. Selon des témoignages recueillis sur place, ce sont les supporters anglais qui, attablés dans le bar, ont été violemment pris à partie par des jeunes hommes présentés comme appartenant à un groupe de supporters ultras de l'Olympique lyonnais.

Dans l'attente des auditions des gardés à vue et des personnels de l'établissement qui doivent survenir dans la journée, cette version n'a pas encore été corroborée par les policiers. "On ne connait pas l'origine du différend", a commenté la source policière.

Bien qu'aucun match de leur équipe ne soit organisé à Lyon lors de l'Euro-2016, des Anglais étaient présents vendredi soir dans la fan zone de Lyon, de même que des supporters nord-irlandais dont la sélection doit affronter l'Ukraine jeudi au Parc OL.

H. M. avec AFP