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Police-Justice

Lille: le braqueur du Monoprix mis en examen pour séquestration

Le jeune homme de 19 ans, qui avait braqué jeudi un supermarché en plein centre-ville de Lille et pris en otage une femme, a été mis en examen pour tentative de vol avec arme et séquestration, a indiqué ce lundi le parquet de Lille - 25 janvier 2016

Le jeune homme de 19 ans, qui avait braqué jeudi un supermarché en plein centre-ville de Lille et pris en otage une femme, a été mis en examen pour tentative de vol avec arme et séquestration, a indiqué ce lundi le parquet de Lille - 25 janvier 2016 - Capture d'écran - Google Maps

Le jeune homme de 19 ans, qui avait braqué jeudi le Monop' de la rue Faidherbe en plein centre-ville de Lille et pris en otage une femme, a été mis en examen pour tentative de vol avec arme et séquestration, a indiqué ce lundi le parquet de Lille.

"Il a été mis en examen pour tentative de vol avec arme et séquestration en vue de préparer la commission d'un crime puisqu'il a tenu en otage pendant quelques minutes une cliente du magasin et les autres personnes qui étaient présentes", a indiqué Bruno Dieudonné, procureur adjoint au parquet de Lille, précisant qu'une information judiciaire avait été ouverte samedi.

Le braqueur en possession d'une arme factice

Jeudi soir, ce jeune homme guyanais avait séquestré pendant une vingtaine de minutes une jeune femme sous la menace d'une arme, qui s'avérera être une arme factice. Le ravisseur avait également demandé aux huit autres clients du magasin Monoprix situé entre la gare Lille-Flandres et la célèbre Grand'place de monter à l'étage du supermarché.

Les policiers, rapidement intervenus sur place, avaient ouverts le feu sur le preneur d'otage, le blessant à l'épaule, au bras ainsi que dans le bas du dos.

Ne sachant pas qu'il s'agissait d'une arme factice, les policiers n'ont eu d'autre solution que celle de faire feu, a indiqué Bruno Dieudonné. Le mis en cause, placé en détention provisoire, a été redirigé vers une unité spécialisée en raison de son état de santé. "Quand son état de santé ce sera amélioré, il rejoindra la détention normale", a précisé Bruno Dieudonné.

Inconnu des services de police, le malfaiteur était arrivé "depuis peu en métropole" et occupait un logement dans une résidence universitaire, selon la même source.

A.-F. L. avec AFP