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Police-Justice

Les Algues Vertes font fermer une plage Bretonne

La veille de la fermeture de la plage, jeudi 7 juillet, on a retrouvé deux marcassins morts sur cette plage.

La veille de la fermeture de la plage, jeudi 7 juillet, on a retrouvé deux marcassins morts sur cette plage. - -

Cette année, les algues vertes sont arrivées très tôt et en grande quantité sur les plages bretonnes. A Morieux (Côtes d'Armor), il y a tellement d'algues, de vases et de poches de gaz dangereux que le maire a décidé de fermer la plage Saint-Maurice pour une durée indéterminée.

Voilà plus d’une semaine, depuis le vendredi 8 juillet, que les vacanciers ne peuvent plus profiter de la plage Saint-Maurice. La veille de la fermeture de la plage, jeudi 7 juillet, on a retrouvé deux marcassins morts sur cette plage. Après autopsie, la préfecture des Côtes d'Armor assure qu'il n'y a aucun lien entre ces décès et les gaz dus aux algues vertes.

Au 30 juin, le volume d'algues vertes ramassées sur les plages bretonnes depuis le début de la saison a doublé par rapport à la même période en 2010.

« Dans le passé un chien et un cheval sont morts »

Gilles Huet est délégué général d’Eau et Rivières de Bretagne une association qui lutte contre la prolifération d’algues vertes. Sans être alarmiste, il se veut prudent avec les risques liés aux algues.
« Il faut bien voir qu’en à peine quelques jours sur cette plage plus d’un millier de mètre cube d’algues. Le risque c’est que les gens percent la croute de ces algues et provoquent le relâchement de ce gaz. C’est une situation qu’on a connu dans le passé ou un chien est mort, un cheval est mort. Morieux est la seule (commune Ndlr) est la seule sur laquelle on a des échouages tels que cela remet en cause la sécurité public. Il n’est pas exclu qu’on ai des situations du même type ailleurs en baie de Saint-Brieuc. Jusqu’au mois d’octobre, il va falloir être vigilant ».

« Quand on marche sur ces vases, se dégagent des poches de gaz »

Jean-Pierre Briens est le maire de la commune de Morieux. C’est lui qui a pris la décision de fermer la plage. Qu’y trouve-t-on de si dangereux sur cette plage ?
« C’est des vases qui restent là, dormante. Quand on marche sur ces vases se dégagent des poches de gaz. Imaginons des enfants jouant au foot sur la plage et allant chercher le ballon tombent et s’enlisent dans cette vase. On imagine la suite. C’est une plage qui est quand même fréquentée notamment l’été par de nombreux touristes, ce serait dommage qu’on ne puisse pas la ré-ouvrir ».

La Rédaction avec Yann Abback