Le point sur affaire Arche de Zoé

Le Tchad a libéré les trois espagnols et le pilote belge. L’agence CAPA a fait l’objet d’une perquisition vendredi matin. 6 français restent prisonniers.

Vendredi soir, 9 novembre, il restait donc 6 français membres de l'association incarcérés à N'djamena, et 4 ressortissants tchadiens. Sur les 21 inculpés dans cette affaire, 10 personnes sont encore en prison.

En France, les juges en charge de l’enquête française sur ce projet de rapatriement d’enfants au Darfour par l’Arche de Zoé ont procédé dans la matinée du 9 novembre à une perquisition au siège de l’agence CAPA dans le 15ème arrondissement de Paris. Les magistrats se sont procurés les images filmées au Tchad par Marc Garmirian, qui suivait les bénévoles de l’association. (voir extrait sonore ci-contre)

L'avion de l'armée espagnole qui venait chercher les trois espagnols a décollé de N'djamena vendredi soir, à destination de Madrid, en compagnie du secrétaire d'Etat espagnol aux affaires étrangères, qui a fait le déplacement. Elle affirme avoir mené une diplomatie discrète.

La situation de l'ancien commandant de bord belge est plus compliquée. Agé de 75 ans, Jacques Wilmart souffre du cœur. Après avoir appris sa libération à la mi-journée, il est quand même resté à l'hôpital de la base militaire française où il avait été transféré hier soir, après un malaise. Il sera rapatrié demain en Belgique, à bord d'un avion militaire belge médicalisé. Ce pilote est toujours inculpé de complicité dans l’affaire de l’Arche de Zoé.

La rédaction