L'essentiel de l'actu du 23 janvier: le bilan de Valls sur la délinquance et l'ultimatum de l'opposition en Ukraine

Pour assurer à la machine à café dès votre arrivée au bureau, BFMTV.com a sélectionné les infos dont vous allez entendre parler aujourd’hui.

> Gilles Bourdouleix devant la justice pour ses propos sur les gens du voyage

Gilles Bourdouleix devrait demander le renvoi de son procès. © -

Gilles Bourdouleix est jugé jeudi à Angers pour "apologie de crime contre l'humanité". En juillet dernier le député-maire de Cholet avait déclaré "comme quoi, Hitler, il n'en a peut-être pas tué assez..." au sujet d'un camp de gens du voyage installé sur sa commune. La scène s'était déroulée alors que l'élu dialoguait vigoureusement avec eux et avait été enregistrée par un journaliste.

L’élu, qui avait affirmé que ses propos ont été déformés, risque cinq ans d'emprisonnement et 45.000 euros d'amende. Mais Gilles Bourdouleix devrait demander le renvoi de son procès en raison d’un calendrier parlementaire chargé. Son avocat Me Pierre Brossard met en avant "l'impact du calendrier électoral", les risques "d'instrumentalisation" du procès et son poids sur le scrutin municipal.

> Le CDG Express devrait être relancé

Frédéric Cuvillier devrait annoncer la relance du CDG Express. © -

Le ministre des Transports relance ce jeudi le projet de construction d'une liaison ferroviaire rapide entre le centre de Paris et l'aéroport de Roissy, baptisée CDG Express. Frédéric Cuvillier doit détailler la manière dont ce projet pourrait être mis en œuvre. Il avait fait savoir l'année dernière qu'il était favorable à une solution de partenariat public-public.

Déclaré d'utilité publique en décembre 2008, ce projet avait été attribué en concession à Vinci, avec une entrée en service prévue en 2014. Mais le groupe de BTP avait finalement jeté l'éponge. C'est Réseau Ferré de France et Aéroports de Paris qui vont piloter le chantier, qui devra être financé par les recettes des utilisateurs et des passagers aériens, sans apport de subvention de l'Etat et des collectivités locales.

> Premier anniversaire de la libération de Florence Cassez

Florence Cassez à Paris, ce mardi 21 janvier. Cela fait un an que la Française a été libérée. © -

Cela fait un an jour pour jour que Florence Cassez a foulé le tarmac français, après avoir passé sept longues années derrière les barreaux au Mexique, accusée d'avoir participé à un enlèvement. Qu'est devenue la jeune femme? A l'occasion de ce premier anniversaire, elle publie Rien n'emprisonne l'innocence (éditions Michel Lafon), dans lequel elle revient à la fois sur son arrestation, sa sortie de prison et sa difficile reconstruction. Un film est préparation.

En juillet, la jeune femme a épousé un Franco-Mexicain, Fausto Avila, installé dans les Alpes depuis plus de dix ans. Son mari, salarié d'un groupe hôtelier, faisait partie de son comité de soutien et lui avait rendu visite en 2009 dans sa prison de Tepepan. Après plusieurs mois consacrés à l'écriture, Florence Cassez est à la recherche d'un emploi.

> Valls présente son bilan 2013 de la délinquance

Manuel Valls, ministre de l'Intérieur. © -

Manuel Valls présente ce jeudi le bilan 2013 de la délinquance. Cette "grand-messe", incontournable en début d'année pour tout "premier flic de France", se déroulera comme l'année dernière en deux temps. L'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) présentera dans la matinée les chiffres 2013 de la délinquance. Le ministre les commentera dans l'après-midi place Beauvau et tracera les objectifs assignés aux policiers et aux gendarmes pour 2014.

Comme l'année précédente, 2013 a été marquée par la poursuite de l'explosion des cambriolages, l'une des priorités du ministre de l'Intérieur, et des vols à la tire. Les premiers, au fil des mois, se sont situés à +7% en moyenne en zone police, dans les villes, et +14% en zone gendarmerie dans les campagnes. En revanche, l'ONDRP devrait annoncer que les violences aux personnes -point noir il y a quelques années - "se stabilisent", tout comme les homicides, règlements de comptes y compris.

> Ukraine: l'ultimatum de l'opposition

Des policiers anti-émeute déployés le 20 janvier 2014 à Kiev, la capitale ukrainienne, où la mobilisation des manifestants pro-européens ne faiblit pas. © -

Les affrontements entre manifestants et forces de police ont viré au bain de sang mercredi, faisant cinq morts parmi les opposants. L'un des leaders du mouvement de révolte, Vitali Klitschko, a menacé de "passer à l'offensive" jeudi si le président Viktor Ianoukovitch ne faisait pas de concessions dans les "24 heures".

Par des températures d'environ moins 10 degrés et sous la neige, des dizaines de milliers de manifestants se sont rassemblés mercredi soir sur Maïdan, occupée depuis deux mois, à quelques centaines de mètres de là où ont eu lieu les violents affrontements des trois derniers jours.

Caroline Piquet