Juan Branco: "J'ai accompagné Piotr Pavlenski en tant qu'avocat et je continue à le faire"

Invité sur le plateau de BFMTV-RMC, Juan Branco a déclaré avoir "accompagné en tant que conseil et avocat et continue de le faire" l'activiste russe Piotr Pavlenski et sa compagne Alexandra de Taddeo, actuellement en garde à vue pour atteinte à la vie privée. Son objectif, assure-t-il, est de "défendre quelqu’un qui s’est engagé selon lui au service d’une cause."
"On cherche des cabales"
"Aujourd'hui ça fait 36 heures que cette personne qui a annoncé avoir d'autres révélations sur la Macronie est emprisonnée sans avoir accès à un avocat", a dénoncé Juan Branco sur notre antenne.
Concernant le renoncement de Marie-Alix Canu-Bernard à représenter l'activiste, ce proche des gilets jaunes déplore ce choix: "Me Canu-Bernard (…) n’a pas eu le courage de prendre ce dossier. (...) Quand vous êtes face à un appareil de pouvoir si puissant, vous cherchez un conseil qui ne tremble pas."
"On cherche des cabales et à détruire des individus. (…) J’ai accompagné Piotr Pavlenski (…) avec la détermination qui est la mienne quand je défends un client", ajoute-t-il par rapport à l'enquête pour une rixe intervenue le soir du Nouvel An.
Une rencontre avec le bâtonnier ce matin
L'auteur de Crépuscule avait expliqué vendredi avoir été "approché" par l'artiste pour "avoir un avis juridique sur la situation" et "vérifier la fiabilité" de la vidéo avant sa diffusion. Il dément en revanche tout rôle dans la divulgation de la vidéo.
Dimanche, il avait déjà dénoncé le fait de ne pas pouvoir être l'avocat de Piotr Pavlenski dans cette procédure, affirmant que le parquet s'est opposé à sa désignation. Du point de vue de la procédure, le parquet, ne pouvant le faire seul, doit saisir le bâtonnier s'il souhaite contester la désignation d'un avocat. Juan Branco doit rencontrer ce lundi à 11 heures le bâtonnier de Paris.
Piovr Pavlenski et sa compagne Alexandra de Taddeo sont tous les deux placés en garde à vue pour "atteinte à l'intimité de la vie privée" et "diffusion sans l'accord de la personne d'images à caractère sexuel", à la suite du dépôt de plainte de Benjamin Griveaux concernant la divulgation de vidéo intimes.